Institut de Recherches Economiques et Fiscales

Faire un don

Nos ressources proviennent uniquement des dons privés !

Journal des Libertes
anglais
Accueil » Les dépenses de fonctionnement des départements en hausse en 2020

Les dépenses de fonctionnement des départements en hausse en 2020

par
114 vues

Alors que la situation financière des départements s’était améliorée depuis 2015, ceux-ci subissent le contrecoup de la crise sanitaire en 2020. Le bulletin d’information statistique de la DGCL (Direction générale des collectivités locales) précise qu’entre 2015 et 2019, les délais de désendettement des départements ont baissés de 5,2 à 3,4 ans. Cette situation est principalement due à une hausse de l’épargne brute de ce type de collectivité de 43% sur la période et à une baisse de l’encours de la dette de 6%.

Mais l’année 2020 a complétement bousculé la tendance : par rapport à l’année précédente, le délai de désendettement remonte à 4,5 ans, les dépenses de fonctionnement augmentent de 3,1% et l’épargne brute chute de 14 %.

Les dépenses d’interventions, principalement constituées de dépenses sociales telles que le versement du RSA, de la PCH (Prestation de compensation handicap) ou de l’APA (Allocation personnalisée d’autonomie), grimpent de 4 % avec une pointe à 7,2 % pour celles liées au RSA.

Les recettes des départements progressent, en revanche, faiblement (0,6 %), tout comme les produits de la fiscalité locale (0,9%), seule la taxe sur le foncier non bâti connaissant une croissance notable (1,7%).

Pour 2021, la DGCL prévoit une hausse des dépenses d’interventions de 4,3 %, le maintien du délai moyen de désendettement à 4,5 ans et une baisse de l’épargne brute de 5,7%.

Somme toute, la poursuite du mouvement de fond de dégradation des finances des départements met en exergue le fonctionnement peu rationnel du millefeuille territorial français, seul Etat unitaire en Europe (hormis la Grèce) à posséder trois niveaux de collectivités locales (sans compter les EPCI).

De même, l’allocation des ressources de l’Etat vers les collectivités, la péréquation horizontale et verticale, qui n’intègre aucun critère de performance, n’incite pas celles-ci à la vertu financière.

Abonnez-vous à la Lettre des libertés !

Vous pouvez aussi aimer

Laissez un commentaire

3 commentaires

Laurent46 31 août 2021 - 4:33 am

Les dépenses de fonctionnement des départements en hausse en 2020
Les Départements, les Régions, les Agglomérations, les communes, tout est en hausse constante et sans limites. Tous ces petits roitelets se sentent obligés d’imiter la grande « mrde » de Paris, les élucubration d’une minorité d’extrémistes écolos ou les fêtes ou festivals coûteux dédiés à des minorités mais qui font le bonheur des roitelets et de leur cour rapprochée, tous les lunch y compris. En général, leur arrière train sonne plus fort et plus haut que la moyenne mondiales alors qu’ils ne sont jamais élus que par une minorité de la population.
Il faudrait commencer par supprimer le salon des Maires qui est un vecteur non négligeable des dépenses hors normes des collectivités locales, revoir leur « grosse » masse salariale avec des horaires et avantages hors normes, et surtout avoir un peu plus de respect envers ceux qui sont obligé de les payer. De nos jours c’est l’inverse la population est au service de ces structures publiques.

Répondre
Yves Thoma 31 août 2021 - 7:39 am

Les dépenses de fonctionnement des départements en hausse en 2020
Pour faire court c’est toujours plus facile de dépenser l’argent des autres et quand il n’y en a plus ont va encore en prendre un peu plus aux gens qui travaillent et actuellement et de plus en plus aux retraités. Il fût dit et cela a été fait, qu’en regroupant les départements en grandes régions (pour moi le grand Est) des économies gigantesque seront effectuées. Ils prennent vraiment les enfants du bon dieu pour des canards sauvages.

Répondre
zelectron 31 août 2021 - 10:06 am

Les dépenses de fonctionnement des départements en hausse en 2020
Aucun pouvoir en France n’existe pour faire cesser durant leur mandat quoique ce soit à l’évidence, de répréhensible, mauvais, dispendieux, délirant, hors de propos ou encore techno-économiquement non viable, entre autres vicissitudes, dues à des élus responsables et coupables sans oublier des scribouillards faisant office de fonctionnaires ad-vitam.
Le cas des éoliennes est flagrant et ce, en dehors des malfaçons .

Répondre