Lors d’un voyage au Danemark, le président Macron a affirmé : « Ce qui est possible ici (au Danemark) est lié à une culture (…) Et ce peuple luthérien qui a vécu les transformations des dernières décennies n’est pas exactement le Gaulois, réfractaire au changement. »
Emmanuel Macron se trompe. Une nouvelle fois.
Notons d’abord le énième voyage de nos politiques dans ce pays afin de s’inspirer des réformes mises en place, en particulier celle du marché du travail. Rappelons que la réforme danoise concilie la flexibilité avec la sécurité de l’emploi par le biais de la « flexicurité ». Les employeurs ne sont soumis à aucune réglementation contre le licenciement de salariés pour raisons économiques. Il leur suffit de donner un préavis. Plus de 80 % des travailleurs souscrivent à un régime d’assurance volontaire contre le chômage. Les travailleurs tirent profit de la flexibilité de la réglementation qui leur permet de travailler dans le secteur formel et de passer facilement d’un emploi à un autre. En effet, plus de 70 % des Danois estiment qu’il est bon de changer d’emploi fréquemment. Et, le comble, les sondages montrent que les Danois se sentent plus en sécurité au travail que les Français. D’ailleurs, pendant la période d’accroissement de la flexibilité du marché du travail, entre 1993 et 1999, le chômage danois a baissé de plus de 60%, soit d’environ 200.000 chômeurs, et, encore plus important, les chômeurs de longue durée sont passés de 145.000 à 40.000.
On peut aujourd’hui aisément remarquer la corrélation entre le nombre de visites gouvernementales françaises au Danemark et l’absence totale de réforme « à la danoise ». Déjà, en 2004, Jean-Louis Borloo, alors ministre de l’Emploi, voulait mettre en place un Plan (appelé Borloo, bien entendu) qui devait s’inspirer de la recette nordique, cette combinaison forte entre la flexibilité offerte aux entreprises et la sécurité donnée aux travailleurs. Depuis, plusieurs délégations de sénateurs et de députés se sont rendues sur place, avec les mêmes objectifs : s’inspirer du modèle danois. On espère toujours les retombées pratiques de ces voyages de… travail. En attendant, ce qui reste de la visite de M. Macron au Danemark, c’est sa phrase à propos des Gaulois réfractaires.
Contrairement à ce que soutient le Président, ce ne sont pas les Français qui sont réfractaires aux changements mais les politiques et ceux qui veulent préserver leurs privilèges ! Les hauts fonctionnaires et les syndicats par exemple. Les hommes politiques – de droite et de gauche – n’ont pas le courage de se lancer sur la voie de réformes importantes de peur de ne pas être réélus (ce qui ne correspond pas aux réalités électorales car c’est surtout l’absence de réformes que les Français ont surtout tendance à rejeter) ou sont mal conseillés par les énarques de leur entourage. Puis, il y a Bercy, cette citadelle qui fait la politique fiscale de la France et qui ne comprend toujours pas que ce sont les entreprises qui créent les richesses. Débarrassez-vous des mauvais conseillers, M. Macron, faites plus confiance à la société civile qu’à Bercy, et vous verrez que les Français sont prêts pour des réformes.
Commencez par comprendre aussi que ce ne sont pas les Français qui vivent au-dessus de leurs moyens mais l’Etat qui vit au-dessus des moyens des Français ! Puis agissez !
1 commenter
Les français et les conséquences de leur vote !
Il était une fois un roi qui voulait aller à la pêche.
Il appelle son météorologue
et lui demande l'évolution pour les heures suivantes.
Celui-ci le rassure en lui affirmant qu'il pouvait y aller.
Le roi va tranquillement à la pêche car pas de pluie prévue.
Pour plaire à la reine il met ses plus beaux atouts.
Sur le chemin, il rencontre un paysan monté sur son âne
qui en voyant le roi dit :
"Seigneur mieux vaut que vous rebroussiez chemin
car il va beaucoup pleuvoir dans peu de temps"
Bien sûr, le roi continue en pensant :
"Comment ce gueux peut-il mieux prévoir le temps
que mon spécialiste diplômé grassement payé
qui m'a indiqué le contraire
Poursuivons…
Et c'est ce qu'il fait…
mais il se met bientôt à pleuvoir à torrents.
Le roi rentre trempé, la reine se moque
de le voir dans un si piteux état.
Furieux, le roi revient au palais et congédie illico
son météorologue, puis il convoque le paysan
lui offrant le poste vacant…
Mais le paysan refuse en ces termes :
"Seigneur, je ne suis pas celui qui comprend quelque chose
dans ces affaires de météo et de climat,
mais je sais que si les oreilles de mon âne sont baissées
cela signifie qu'il va pleuvoir "
Et le roi embauche l'âne…
C'est ainsi que commença en FRANCE
la coutume de recruter des ânes
pour les postes de conseillers les mieux payés.
C'est depuis ce moment, que fut décidé de créer
une école : l' E.N.A. (l' École Nationale des Ânes)
et ses diplômés, dont nous pouvons mesurer,
tous les jours, les brillantes compétences..