Jean-Philippe Delsol, président de l’IREF, a débattu lundi sur Facebook avec Rafik Smati, président du parti Objectif France. Vous pouvez visionner ce débat en replay sur la page Facebook d’Objectif…
réforme de l’Etat
Lundi 21 juin à 18h30, Jean-Philippe Delsol, président de l’IREF, débattra sur Facebook avec Rafik Smati, président du parti Objectif France. Le sujet du débat : Quel projet pour sauver…
L’ENA ne sait plus à quel saint (républicain) se vouer pour éviter le naufrage. Patrick Gérard, son directeur, a présenté en milieu de semaine le bilan du plan de transformation…
Le statut de la fonction publique est une aberration
Jean-Philippe Delsol est l’invité de David Pujadas sur LCI (14 avril) pour débattre notamment du statut de la fonction publique, d’Astra Zeneca, et de l’écologie. Voir l’émission
Bercy n’a pas intérêt à ce que l’on réforme l’Etat !
Le Directeur de l’Institut de recherches économiques et fiscales n’est pas tendre avec le gouvernement actuel, observant son manque de libéralisme et le renforcement du système étatique français, bien trop…
Plus éclairés que leurs gouvernants, les Français veulent moins de dépenses publiques !
Selon nos responsables politiques, qu’ils soient au gouvernement ou dans l’opposition, les Français sont attachés à l’Etat-providence. Avec notre sécurité sociale monopolistique, notre système de santé que le monde entier nous envie, et notre école de la République, la structure de l’Etat français fait partie de notre modèle social national.
Pourtant, un sondage d’Ipsos publié par le ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance, démontre le contraire. Une large majorité des Français interrogés considère que la dette est un problème, et que, pour la diminuer, il est nécessaire de réduire les dépenses publiques.
Professeur agrégé d’économie et enseignant à Paris 1 Panthéon-Sorbonne, François Facchini publie un ouvrage bienvenu sur les dépenses publiques. Depuis plus d’un siècle, celles-ci ont enflé partout, essentiellement du fait des dépenses sociales, les dépenses régaliennes restant pour leur part relativement stable en proportion de la richesse nationale. Mais la situation française est singulière car si « la plupart des pays de l’OCDE ont vu leur ratio dépenses publique sur PIB baisser durant les années 1970, ce n’est pas le cas de la France, qui a connu une légère stabilisation au milieu des années 1990, mais un retour à la hausse dès les années 2010 » (p. 66). François Facchini en cherche l’explication en élargissant son examen à l’ensemble des pays francophones. Son ouvrage a le double mérite d’être universitaire, rigoureusement démonstratif, tout en étant suffisamment didactique pour que des lecteurs avisés sans être spécialisés puissent le lire avec grand intérêt.
Impuissant et boulimique, l’État français n’entend pas se remettre en question
Aggravant un mouvement de fond qui l’avait précédée, l’interminable crise sanitaire conduit à rogner la liberté de la société civile. Et cet engrenage paraît sans fin.
L’Institut Bruno Leoni (IBL), think tank italien, a publié le mois dernier l’édition 2020 de son indice de libéralisation économique qui mesure le degré d’ouverture à la concurrence des 27 économies de l’Union européenne et de celle du Royaume-Uni.
Certains pourraient être étonnés que l’IREF dise du bien d’un auteur lié à la Fondation Jean Jaurès, think tank proche du Parti socialiste. C’est que Chloé Morin, ancienne conseillère des premiers ministres Ayrault et Valls, nous dévoile, dans son ouvrage, pour la dénoncer, la réelle puissance de la haute-administration dans l’application des politiques publiques. Elle passe tout en revue, du langage administratif et technocratique volontairement complexe, au manque de pluralisme des cabinets ministériels sous la coupe des énarques.