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Aujourd’hui, les choix économiques et sociaux sont soumis aux seules décisions de l’Etat et ses administrations, et le débat à leur sujet est régulièrement déformé par une grande partie des médias.
Pour s’opposer à cette dérive, L’IREF souhaite influencer le débat économique et politique en rappelant les réalités économiques et fiscales du monde d’aujourd’hui grâce à une analyse argumentée et chiffrée. L’innovation et l’originalité sont les principes qui guident les chercheurs de l’IREF.
L’IREF ne se contente pas de rester au stade de la recherche et de la réflexion. A partir de ses travaux, l’IREF souhaite aussi montrer la voie de la réforme et du changement et agir concrètement en proposant les mesures à prendre.
On pensait que la terrible crise provoquée par la pandémie au mois de mars avait enfin appris à nos politiques l’humilité et la lucidité. Que, face à l’impréparation et à la désorganisation d’un Etat obèse et impuissant, ils avaient compris que les solutions se trouvaient ailleurs, dans le secteur privé et concurrentiel qui, lui, avait continué à fonctionner normalement. Malgré le confinement, c’est grâce aux entreprises privées du secteur alimentaire et des communications que la vie s’est maintenue vaille que vaille et qu’on a pu même travailler à distance. L’Etat a failli au printemps, c’est un constat qui paraissait plutôt partagé par de nombreux analystes et plusieurs politiques.
Nous déresponsabiliser, les politiques savent faire. Comprendre que cela nous exaspère à juste titre, c’est au-delà de leurs capacités cognitives, Ils ne sont pas formatés pour comprendre qu’ils n’ont rien compris, et cela risque de nous coûter très cher.
Déjà nous vivions sous la tyrannie du bien, ou plutôt de ce que le gouvernement croyait être bien pour nous. Le 11 mai nous introduit dans une nouvelle période de théocratie impériale. Nous serons surveillés par des brigades d’anges gardiens qui veilleront à ce que tous ceux qui ont été contaminés ou sont susceptibles de l’être soient confinés chez eux ou dans des hôtels-prisons. Pour ce faire il faudra bien sûr généraliser une politique de délation qui commencera par les médecins auxquels, à l’encontre de leur déontologie, on demandera de violer le secret professionnel pour dénoncer ceux qui devraient être isolés. Bien pire, ils seront payés pour ça !
Cela fait déjà quelque temps que le nombre de spécialistes en coronavirus dépasse celui des décès qu’il a provoqués. On en compte beaucoup notamment chez les antilibéraux, ceux qui veulent en finir avec le capitalisme et l’économie de marché. Les mêmes qui, dans les années 1970, auraient certainement milité pour la paix, manifesté contre les méchants Américains et défendu les intentions « pacifiques » des Soviétiques. A l’époque, certains – l’ouverture des archives l’a montré – étaient payés par Moscou, mais aujourd’hui ? Qu’est-ce qui les pousse à envisager le « monde d’après » comme un monde nécessairement « post-capitaliste » ? La naïveté, le dogmatisme, la bêtise… Cela, avec la complicité de nombreux médias toujours va-t-en guerre lorsqu’il s’agit de pourfendre le président Trump, mais jamais très courageux pour relever les délires de certaines personnalités politiques ou stars du showbiz.
Tout le monde a en tête la communication calamiteuse et mensongère de l’éxécutif – président compris – sur les masques, dont la disponibilité n’a cessé, telle un mirage, de s’éloigner à chaque fois que son imminence était annoncée. Et aujourd’hui même où toutes les couturières se mettent bénévolement au service du pays, on se prend à se rappeler Du Guesclin qui, du temps de sa captivité, annonçait fièrement que pour payer sa rançon « il n’y a fileuse en France qui sache fil filer qui ne gagnât ainsi ma (con)fiance à filer« . Encore faut-il savoir qu’à côté du mensonge, des interpellations et de la propagande qui ont largement sévi ces derniers temps dans les allées du pouvoir, il existe des moyens plus subtils de ne pas révéler l’exacte réalité au citoyen.
2 000 milliards ! 2000 milliards… qui dit mieux ? Aux enchères du coronavirus, ce sont les Etats-Unis qui l’ont emporté en volume de l’enveloppe de secours. L’Europe a mis 1 000 milliards, mais ses pays membres ont également contribué. L’argent public coule à flots et la planche à billet fonctionnera sans limites.
Seule la responsabilité individuelle peut lutter efficacement contre les dérives numériques
Actuellement et selon la directive européenne sur l’e-commerce du 8 juin 2000, transposée en France par une loi du 6 mai 2004, lorsqu’un contenu considéré comme illicite apparaît sur le site des plateformes d’hébergement , celles-ci « ne peuvent pas voir leur responsabilité civile engagée … si elles n’avaient pas effectivement connaissance de leur caractère illicite ou de faits et circonstances faisant apparaître ce caractère ou si, dès le moment où elles en ont eu cette connaissance, elles ont agi promptement pour retirer ces données ou en rendre l’accès impossible. » (article 6).
COLLOQUE ANNULE
Madame, Monsieur,
Dans le cadre des « Entretiens des Libertés », Contribuables Associés, l’IREF et l’ALEPS vous convient à un colloque sur le thème :
« L’avenir du libéralisme dans la politique de la France »
Le 49.3 ? Oui, pour une vraie réforme, pas pour étatiser les retraites et faire payer le privé !
Jean-Paul Delevoye et Agnès Buzyn avaient quitté le navire. Le premier, contraint et forcé après les révélations sur ses différentes fonctions et missions qu’il avait tenues cachées ; la seconde après avoir été désignée en catastrophe candidate à la mairie de Paris. Les 40 000 amendements déposés à l’Assemblée ont contribué à la cacophonie ambiante, empêchant un vrai débat sur cette réforme. Finalement, le Premier ministre va utiliser l’article 49.3 pour faire passer le texte. Ce n’est pas une surprise (il y a eu 88 précédents sous la Ve République) mais on aurait préféré qu’il serve pour une vraie réforme, qui aurait changé radicalement le système français tout en le sauvant de la faillite. Or, ce que fait le gouvernement n’améliorera nullement la situation. Les derniers changements et autres promesses ajoutent encore à l’opacité d’un texte qui était déjà bâclé.