Le site internet « Vite ma dose » propose des créneaux horaires pour se faire vacciner contre la Covid. Il serait extrêmement bénéfique de trouver aussi un vaccin contre l’étatisme ! Que de femmes et d’hommes politiques, que de hauts fonctionnaires, que de technocrates, devraient se faire vacciner tant ils contaminent le pays tout entier !
Etat providence
21 millions d’euros pour que l’Etat fasse de vos enfants de bons cyclo-citoyens
Manque de moyens dans la police, dans la justice ; retards dans la vaccination ? Ce ne sont que des problèmes secondaires ! L’État français préfère plutôt dépenser 21 millions…
La Cour des comptes rendait mi-avril son rapport sur le budget 2020 de l’Etat. Sans surprise, la pandémie a aggravé le déficit et la dette publics. La Cour des comptes regrette également un suivi et un pilotage insuffisant des budgets. L’Etat dépense littéralement sans compter.
En 2020, l’Etat a dépensé 389,7 milliards d’euros pour son budget général, c’est-à-dire 15,5% de plus qu’en 2019. Près de la moitié de cet argent vient d’un endettement public, et non de recettes publiques.
La situation des étrangers en France avant la crise. A quand une immigration choisie ?
Le 17 mars dernier, les autochtones de ce pays avaient le plaisir de découvrir que les réunions du syndicat étudiant UNEF leur étaient interdites, une obscure candidate aux régionales en Île-de-France [[NDLR : Audrey Pulvar]], d’un parti assez actif au siècle dernier, bonne pâte, précisant que ceux-ci pouvaient néanmoins s’y rendre, mais lui feraient le plaisir de se taire…
Dans la foulée, un sondage IFOP-Fiducial pour le Journal du Dimanche et Sud-Radio nous indiquait que 70% de nos compatriotes pensaient qu’il ne suffisait pas d’être né en France pour être français et pour 66% qu’« on ne se sent[ait] plus chez soi comme avant ».
Les pays nordiques ont la réputation d’être les pionniers de l’État-providence. Ils sont régulièrement en tête des classements relatifs à la qualité de vie, notamment en ce qui concerne le revenu par habitant, les soins de santé, l’éducation et l’absence de corruption.
100 000 morts de la Covid ! Mais combien à cause des mesures sanitaires ?
Depuis quelques jours, le gouvernement scrute le cumul des morts de la Covid, dont le nombre se rapproche dangereusement de la barre des 100 000. Un chiffre probablement sous-estimé, à…
44 % de la hausse de la population française provient des immigrés. Le « grand remplacement » est-il réel ?
Dans Le camp des Saints, Jean Raspail a imaginé la submersion de la France par une vague migratoire énorme en provenance du delta du Gange. C’était en 1973. Plus tard, un autre écrivain, Renaud Camus, a forgé la théorie du « grand remplacement » de la population française (et européenne) par une population non européenne. Au-delà des exagérations et des théories complotistes, les dernières statistiques de l’INSEE confirment une arrivée massive d’immigrés non-européens et une fécondité nettement supérieure de des immigrés non européens déjà établis en France.
Ce que nous prépare l’Union européenne-nounou pour nous empêcher de mourir
Toujours avide de taxer et de réglementer afin de restreindre la concurrence entre les États membres et dicter aux citoyens la bonne conduite, la Commission européenne a dans ses tiroirs quelques projets – portant sur l’alcool, l’alimentation et la cigarette [[Cet article doit beaucoup à Christopher Snowdon de l’Institute of Economic Affairs (IEA) et à sa note « Over-reach : the EU’s lifestyle regulation plans ».]] – dangereux pour nos libertés.
Professeur agrégé d’économie et enseignant à Paris 1 Panthéon-Sorbonne, François Facchini publie un ouvrage bienvenu sur les dépenses publiques. Depuis plus d’un siècle, celles-ci ont enflé partout, essentiellement du fait des dépenses sociales, les dépenses régaliennes restant pour leur part relativement stable en proportion de la richesse nationale. Mais la situation française est singulière car si « la plupart des pays de l’OCDE ont vu leur ratio dépenses publique sur PIB baisser durant les années 1970, ce n’est pas le cas de la France, qui a connu une légère stabilisation au milieu des années 1990, mais un retour à la hausse dès les années 2010 » (p. 66). François Facchini en cherche l’explication en élargissant son examen à l’ensemble des pays francophones. Son ouvrage a le double mérite d’être universitaire, rigoureusement démonstratif, tout en étant suffisamment didactique pour que des lecteurs avisés sans être spécialisés puissent le lire avec grand intérêt.
Une enquête du Canard enchaîné (10 mars) a apporté, comme on pouvait le prévoir, quelques révélations. Créé en mars 2020 par l’Etat, le fonds de solidarité était destiné, à l’origine, aux petites entreprises et aux indépendants pour faire face aux mesures exceptionnelles prises à cause de la pandémie. Il a été élargi aux PME des secteurs du tourisme, de la restauration et de la culture. Environ deux millions d’entreprises ont touché, en dix mois, quelque 15 milliards d’euros. Avec le temps, le confinement, la persistance de la crise, le système a encore pris de l’ampleur. Selon Bercy, on distribue actuellement à peu près 4.5 milliards d’euros par semaine. Dès le début, les demandes ont été traitées à grande vitesse et les aides sont arrivées en express. Sans le moindre contrôle et sous 72 heures. Il suffisait de prouver que le chiffre d’affaire avait baissé. C’est la raison pour laquelle la DGFIP (Direction générale des finances publiques) estime aujourd’hui, selon le Canard enchaîné, qu’environ 30 ou 40 % des fonds auraient été distribués sans raison valable.