Xavier Bertrand, Michel Barnier, Valérie Pécresse, Philippe Juvin et Éric Ciotti. Voilà les cinq candidats qui vont se disputer l’investiture LR pour la présidentielle de 2022. Leurs propositions sur l’immigration et la sécurité étant proches, différant plus sur l’intensité que sur le fond, nous allons nous concentrer sur l’économie, les dépenses publiques et la fiscalité, avec un rapide détour par l’agriculture et l’éducation. Le projet des LR pour 2022 était loin d’être convaincant ; les cinq programmes qui sont exposés aux adhérents ne sont pas non plus enthousiasmants. Comparaison.
Etat providence
Projet des Républicains pour la France de 2022 : l’étatisme toujours au rendez-vous
Le congrès des Républicains aura lieu du 1er au 4 décembre prochain. Les adhérents LR ont refusé, à une majorité de 58 % et avec un taux de participation de 50 %, la primaire ouverte comme en 2016 qui avait réuni plus de 4 millions d’électeurs. La désignation du candidat de « la droite » ne sera donc l’affaire que des 100 000 militants déclarés. La direction du parti a également exclu un candidat au congrès, l’entrepreneur Denis Payre, sans aucun motif valable, si ce n’est l’entre-soi politique et idéologique. Si les cinq candidats (Michel Barnier, Xavier Bertrand, Philippe Juvin, Valérie Pécresse et Eric Ciotti) affinent leurs programmes, leur parti a, lui, publié une brochure de 40 pages intitulée « Notre projet pour la France 2022 ». Elle servira probablement de base au programme du candidat désigné, et surtout aux futurs députés et sénateurs Les Républicains. Divisé en trois parties (Protéger – Libérer – Rassembler), ce projet est en réalité loin de répondre aux nécessités de réforme dont la France a besoin.
«Un véritable homme d’État devrait réaffirmer la liberté de choix des individus»
FIGAROVOX/TRIBUNE – Alors qu’une dizaine d’hommes politiques ont déjà déclaré leur volonté de briguer l’Élysée, l’avocat Jean-Philippe Feldman déplore le régime politique de la Ve République, qui fait du chef de l’État un «monarque républicain».
L’explosion de la population extra-européenne en France : état des lieux et mesures à prendre
Selon l’INSEE, en 2017, 44 % de la hausse de la population française provenaient des immigrés. Nicolas Lecaussin titrait dans nos colonnes à ce sujet : Le « grand remplacement » est-il réel ? Une étude récente confirme la part toujours plus importante de l’immigration dans notre pays.
L’Observatoire de l’immigration et de la démographie (OID) vient de publier une note choc sur l’immigration en France et son impact sur la démographie. Se basant sur une étude de France stratégie (organisme rattaché au Premier ministre) intitulé « L’évolution de la ségrégation résidentielle en France de 1968 à 2017 », l’OID démontre ce qui ne relève plus d’un fantasme mais bien d’un fait établi. Sans parler de « Grand Remplacement », la France fait face à un basculement démographique historique. Un chiffre pour l’illustrer : en 2018, 31.4 % des enfants nés en France ont au moins un parent né à l’étranger.
Les taxes à faible rendement : l’imposition la plus inefficace du paysage fiscal français
En juin 2018, l’Assemblée nationale avait adopté une résolution réclamant une révision générale des taxes à faible rendement, qui brocardait la complexité et les coûts associés à leur collecte, dans…
Alerte : le Haut Conseil pour l’assurance maladie projette d’étatiser les complémentaires et prévoyance santé
Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a demandé la mise en place d’un groupe de travail afin d’étudier les différents scénarios proposés par le Haut Conseil pour l’avenir de…
L’un des piliers d’une réforme libérale est la réduction des dépenses publiques. Mais on ne peut, comme l’ont fait de nombreux « gilets jaunes », réclamer à la fois cette réduction et souhaiter davantage de services publics. Pourquoi d’ailleurs tant de services publics, d’administrations, de fonctionnaires dans notre pays ? C’est, dit-on, parce qu’ils sont indispensables pour produire des biens publics. Je propose de prendre la séquence à l’envers. Existe-t-il des biens publics [[Le concept de bien public n’a rien à voir avec celui de bien commun, ensemble des conditions qui permettent l’épanouissement de l’individu, son accomplissement en tant que personne, au sein de la société. Le bien commun, n’a d’ailleurs rien à voir avec l’intérêt général, dont le théorème d’Arrow a démontré la vacuité. Mais, dans le discours politique, on mêle imprudemment, parfois volontairement, bien public, bien commun et intérêt général : autant de piliers de la « justice sociale ».]] ? La théorie économique n’en repère que très peu – au contraire semble-t-il de la science politique ou juridique. S’il y a peu de biens publics, nul besoin d’autant de services publics ; ils n’existent qu’à titre subsidiaire. D’ailleurs les biens publics doivent-ils être produits par des monopoles publics ? Il va de soi que réduire la sphère des services publics c’est obligatoirement diminuer les dépenses publiques payées par l’impôt et autres prélèvements obligatoires. Je crois donc nécessaire de remonter à la source des dépenses publiques : les biens publics.
Le site internet « Vite ma dose » propose des créneaux horaires pour se faire vacciner contre la Covid. Il serait extrêmement bénéfique de trouver aussi un vaccin contre l’étatisme ! Que de femmes et d’hommes politiques, que de hauts fonctionnaires, que de technocrates, devraient se faire vacciner tant ils contaminent le pays tout entier !
21 millions d’euros pour que l’Etat fasse de vos enfants de bons cyclo-citoyens
Manque de moyens dans la police, dans la justice ; retards dans la vaccination ? Ce ne sont que des problèmes secondaires ! L’État français préfère plutôt dépenser 21 millions…
La Cour des comptes rendait mi-avril son rapport sur le budget 2020 de l’Etat. Sans surprise, la pandémie a aggravé le déficit et la dette publics. La Cour des comptes regrette également un suivi et un pilotage insuffisant des budgets. L’Etat dépense littéralement sans compter.
En 2020, l’Etat a dépensé 389,7 milliards d’euros pour son budget général, c’est-à-dire 15,5% de plus qu’en 2019. Près de la moitié de cet argent vient d’un endettement public, et non de recettes publiques.