Peu après que le candidat démocrate Joe Biden eut déclaré sa victoire, les États européens
ont commencé à exprimer leur espoir d’une nouvelle ère dans les relations transatlantiques.
Toutefois, la nature des liens entre les États-Unis et l’Union européenne ne devrait pas connaître de changement significatif. La présidence Biden aura aussi ses inconvénients. Le style du président Trump l’a peut-être rendu impopulaire auprès des dirigeants européens, mais ses méthodes ont parfois donné de bons résultats.
Donald Trump
A en croire les médias et toutes les émissions (très nombreuses) consacrées aux élections américaines du mardi 3 novembre, les Français pourraient s’imaginer que les Américains ont à choisir entre un sinistre autocrate et un candidat touché par la grâce, envoyé par le Ciel pour les sauver. Les dizaines de correspondants et « experts » en Amérique entonnent en chœur la même chanson anti-Trump. Au lieu d’informer correctement les Français – un devoir pour les journalistes, plus encore pour ceux qui sont payés avec l’argent public – ils font du militantisme et de la propagande (même le journal l’Equipe l’a fait !).
Invité (31 oct) chez Ruquier (sic) sur France 2 (encore sic) pour commenter les élections américaines. Voir l’émission
Alors qu’approchent les élections américaines et que le camp des Républicains a promis de « pilonner la Chine jusqu’aux élections », quel bilan peut-on dresser des politiques économiques de l’administration Trump à l’égard de la deuxième puissance économique mondiale ?
Depuis sa candidature à l’élection présidentielle de 2016, Donald Trump a porté et développé la critique de la Chine dans son pays. L’image de l’Empire du milieu s’est fortement dégradée dans la société américaine (et dans beaucoup d’autres pays) ces dernières années. En cause notamment: les transferts de technologie imposés aux entreprises américaines implantées en Chine, les atteintes à la concurrence par les entreprises contrôlées par le gouvernement, ou encore les politiques de dévaluation compétitive. Les pertes économiques causées par ces pratiques chinoises sont absolument saisissantes. Par exemple, concernant la propriété intellectuelle, ce que la Chine a volé aux États-Unis représenterait une perte estimée entre 225 et 600 milliards de dollars. Selon certaines estimations, une amélioration de la protection des droits de propriété américains en Chine pourrait créer près d’un million d’emplois aux États-Unis. Il est donc crucial pour les Etats-Unis d’agir contre ces pratiques.
Trump, le « président des riches » qui a enrichi les minorités, les pauvres et les classes moyennes
Les données que vient de publier le Census Bureau, organisme statistique américain, sont absolument impressionnantes. Fin 2019, le revenu médian des ménages a augmenté de 4.379 dollars pour atteindre 68.700 dollars, en hausse de 6.8 % par rapport à l’année 2018. Après inflation, ces revenus ont atteint leur plus haut niveau depuis 1967. Cette augmentation du revenu médian est presque 50 % plus élevée que celle durant la présidence d’Obama et elle a profité surtout aux minorités. Grâce à la politique économique de Trump, plus de 4 millions de personnes sont sorties de la pauvreté qui chute à son niveau de 1959 principalement pour les Noirs dont le taux de pauvreté n’a jamais été aussi bas.
Fin du mois de février. On commence à comprendre que le coronavirus est très dangereux, que la pandémie enfle rapidement et qu’aucun traitement ne parvient à guérir les malades. Un bruit court et il est repris par des médias très sérieux : le président Trump aurait payé 1 milliard de dollars à un laboratoire allemand pour bénéficier de l’exclusivité (sic) d’un traitement et/ou d’un vaccin contre le virus. La Maison Blanche et le laboratoire CureVac ont démenti catégoriquement. Depuis, plus de nouvelles de ce milliard et des vaccins…
Mascarade de la destitution : la haine de Trump l’emporte sur la raison chez les Démocrates
Depuis plus de trois ans, les Démocrates américains, avec l’aide d’une grande partie des médias, mènent une campagne infernale contre le président Donald Trump qui a souvent navigué à la limite des pratiques démocratiques, voire au-delà.
Les données économiques en provenance d’Amérique peuvent servir d’arguments infaillibles aux libéraux. Elles apportent la preuve indubitable que les baisses d’impôts et les déréglementations accélèrent la croissance économique, la création d’emplois et la hausse des salaires. D’après les dernières données du Census Bureau (l’INSEE américain), les revenus des travailleurs américains ont augmenté de 3,4% en 2018, tandis que le taux de pauvreté a diminué de 0,5 point à 11,8%, le niveau le plus bas depuis 2001. Le nombre d’inscrits au programme Medicaid (aide médicale selon certains niveaux de revenus) diminue car les travailleurs à faible revenu gagnent davantage.
Qui n’a pas ricané, quand le Wall Street Journal a révélé que le président Trump souhaitait acheter le Groenland ? Encore une fois, l’ignorance, les partis pris, les idées en prêt-à-porter l’ont emporté chez beaucoup de journalistes et autres « spécialistes ». Ils auraient d’abord pu s’informer : acheter le Groenland n’est pas une « trouvaille » de Trump. La première « offre » a été faite par le secrétaire d’Etat James F. Byrnes en… 1946. L’Amérique a d’ailleurs acheté beaucoup de territoires : la Louisiane, le Texas, l’Alaska…
La politique économique de Trump profite beaucoup plus aux travailleurs que celle d’Obama !
Il devait forcément être le « président des riches ». Une formule largement utilisée en France mais reprise fidèlement et à satiété aussi par les Démocrates américains qui s’opposent à la politique économique du président Trump. Or, presque trois ans après son élection, Trump semble devenir, selon le Wall Street Journal qui publie les données économiques les plus récentes, non pas l’élu des riches mais bien celui des … pauvres. Ce sont les indicateurs et les statistiques économiques qui le montrent. Il y a d’abord le taux de chômage à 3.7 %, le plus bas depuis 50 ans. Le Labor Department vient d’annoncer la création de 225 000 emplois en juin, largement au-dessus des prévisions, ce qui prouve qu’il n’y pas vraiment de ralentissement sur le marché de l’emploi. Les revenus ont augmenté de 3.1 % en moyenne depuis un an.