Face à la persistance du déficit, une seule solution : diminuer les taxes et les dépenses publiques. Nicolas Lecaussin donne un décryptage libéral de l’intervention de Bruno Le Maire. Voir…
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Le gouvernement tancé sur son bilan à l’Assemblée nationale
A l’occasion du dernier projet loi de finances (PLF) du quinquennat, Bruno Le Maire a vanté le bilan d’Emmanuel Macron devant les députés. Il s’est félicité de la réduction du…
Le déficit de la sécurité sociale atteint 34,6 Mds€ en 2021 et s’élèverait à 21,6 Mds€ en 2022
A l’issue de la réunion de la Commission des comptes de la Sécurité sociale, le ministre de la Santé et des Solidarités, Olivier Véran, ainsi que ses collègues des Comptes…
Projet de loi de finances pour 2022 : ce que prépare le Gouvernement
Le 22 septembre prochain, le PLF pour 2022 sera présenté en conseil des ministres. Traditionnellement, le dernier budget du quinquennat est synonyme de prodigalité. L’exécutif table sur une croissance de…
La direction générale des collectivités locales égratigne la gestion financière des grandes communes pour l’année 2020
L’année 2020 et la crise sanitaire marquent un sévère coup d’arrêt dans l’amélioration de la situation financière des communes depuis 2014. Comme l’affirme la DGCL (Direction générale des collectivités locales),…
Non, les impôts n’ont pas baissé de 50Md€ durant le quinquennat Macron, ils vont augmenter de 250 à 550Md€
Les impôts ont-ils baissé sous le quinquennat Macron ? Monsieur Le Maire se vante d’avoir baissé les impôts de 50 md€ sur la durée du quinquennat Macron, dont la moitié au profit des ménages et l’autre moitié pour les entreprises. : « Nous sommes le gouvernement qui a le plus baissé les impôts en France depuis vingt ans », disait-il lors de la présentation du projet de loi de Finances pour 2021. Pourtant les chiffres contredisent ces propos.
La baisse d’impôts d’Emmanuel Macron : une information en trompe-l’œil
Les Echos ont une bonne nouvelle : le gouvernement Macron a été parmi les plus arrangeants pour les contribuables, avec de nombreuses baisses d’impôts. Les baisses d’impôts ne peuvent qu’être…
La presse et les médias se sont faits les échos de l’idée développée par certains experts (Blanchart 2019) suivant laquelle la hausse de la dette n’était pas un problème. De fait, si le poids de la dette publique a augmenté dans tous les pays développés, le coût du service de la dette a dans le même temps baissé. Plus les États s’endettent et plus les taux d’intérêt de long terme auxquels se financent les États baissent (Figure 1). La conséquence pour un pays comme la France est un recul du poids des intérêts dans la dépense publique. En 2018, la part des intérêts représentait 3,1% des dépenses publiques totales contre 6,6% en 1996. Dans ces conditions, conclut l’économiste du FMI, il n’est pas nécessaire de réduire les déficits et de prendre le risque de freiner la croissance en réduisant la demande. Le gouvernement doit au contraire dépenser plus en éducation, en formation professionnelle et en santé.
Les derniers Présidents de la République aimaient la dépense publique. Emmanuel Macron, lui, l’adore. En effet, celui qui est encore qualifié de libéral par certains a ouvert en grand les…
Le conseil d’orientation des retraites complètement déboussolé dans ses prévisions 2020
Au milieu du mois de juin 2020, le Conseil d’Orientation des Retraites (COR) avait anticipé un déficit de € 30 milliards pour les retraites de l’année même (2020). Un an plus tard en ce début juin 2021, l’estimation du même COR pour la même année 2020 chute à 18 milliards d’euro quant au déficit brut, opportunément ramené à 13 milliards de déficit net par la mobilisation d’un prélèvement exceptionnel de € 5 milliards sur le Fonds de réserve des retraites (lequel à cette allure “fond” bien plus vite qu’il ne “réserve”!). Soit quand même et si on a la charité de retenir le déficit brut une réduction de quelque 40% d’un chiffre, qui ne jouait déjà pas sur l’épaisseur du trait. Entretemps et dès octobre 2020, le COR avait, c’est vrai, amorcé timidement sa correction en ramenant sa prévision à € 25 milliards courant octobre, puis à € 23,5 milliards fin novembre 2020.