Ouragan Helene, ouragan Milton, ouragan et dépression Kirk… la météo s’emballe ces dernières semaines. Relayées par tous les médias, les (mauvaises) nouvelles météorologiques prennent même souvent la place des infos sur les guerres en Ukraine ou Proche-Orient. Qu’en est-il réellement ? Sommes-nous en train de vivre une augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes ? Selon le rapport 2021 du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) cité dans un article du think tank American Enterprise Institute (AEI), « La proportion d’ouragans qui entrent dans les catégories plus intenses 4 et 5 devrait augmenter à mesure que la planète se réchauffe. Les vitesses de vent maximales des ouragans devraient également augmenter ». Ce sont des prévisions car, dans le même rapport un peu plus loin, le GIEC écrit : « Il n’y a toujours pas de consensus au sujet de la plus ou moins grande importance des influences humaines et naturelles sur les variations dans l’activité des ouragans de l’Atlantique ces derniers temps, et encore moins sur le facteur dominant ayant pu entraîner l’augmentation qui a été observée. (Ting et al., 2015). Il n’est pas certain non plus que ces changements dans le comportement des cyclones tropicaux sortent de l’échelle des écarts naturels. » Traduction : évolution durable ou accidents ponctuels (que d’aucuns trouvent commode d’utiliser comme variable d’ajustement pour conforter leurs théories sur le climat), personne ne peut en être sûr. C’est en tout cas ce qui ressort des données satellites depuis le début des années 1970 sur le nombre mondial de tempêtes tropicales, d’ouragans et d’ouragans majeurs (voir graphique plus bas).
Il n’y a donc pas de consensus chez les scientifiques dans la mesure où la « science », comme l’a écrit Steven E. Koonin, est un processus continu de découverte de données et de remise en question. En revanche, là où il y a un consensus, c’est sur le fait que l’automne est bien la saison des ouragans.
14 commentaires
ben..en effet…. l’essentiel est que la catastrophe est « à venir »… si les modèles sont aptes à prévoir.. ce qu’on saura si ils ont bien prévu…
on demande surtout de croire les experts…parce que ce sont « les meilleurs »..et parce que la modélisation est la seule façon…
on a le droit d’etre sceptique…mais sceptique ne veut pas dire qu’on sait que c’est faux… mais juste pas convaincu…
Le mantra du GIEC et des alarmistes profiteurs de tous poils est de nous faire peur. Cela semble marcher et ils sont assidument suivis par toute la presse française gauchisante voire révolutionnaire.
Les nouveaux Bolcheviks sont désormais Verts de rage et assoiffés d’accéder enfin au pouvoir (ils y sont quasiment déjà tellement de conneries sont mises en place en France au nom du climat) et de pratiquer restrictions, rationnements et pénuries.
Il faut vraiment commencer à se réveiller pour traiter sérieusement le sujet sans l’abandonner à ces extrémistes.
Courage.
Et vive l’IREF !
Bonjour Comme l’a très bien écrit S. Koonin que vous citez, il ne faut pas confondre Météo et climat. Ce dernier s’intéresse aux tendances à long terme sur des données traitées par de grandes fenêtres temporelles tandis que la météo s’intéresse au temps qu’il va faire demain.
si on arrete les chemtrails vous verrez que ça reviendra a la normale😂
bien que les ouragans soient devenus plus intenses et que leur fréquence semble augmenter depuis quelques décennies, il n’est pas encore prouvé qu’il y ait globalement plus d’ouragans qu’auparavant en raison du réchauffement climatique. En revanche les changements climatiques influencent principalement l’intensité et la rapidité d’intensification des tempêtes . https://reseauactionclimat.org/rechauffement-climatique-cyclone/
dire que « le changement climatique » modifie en gros le climat… le diable est dans le détail..et l’intérêt des modèles discutable .
Merci pour votre article qui, effectivement, remet les pendules à l’heure avec un à -propos bienvenu.
Bonjour,
Pourquoi les libéraux ( de l’IREF) n’arrivent toujours pas à intégrer les problématiques environnementales actuelles et documentées (climat, biodiversité, déforestation, surpêche, pollution, déchets, espèces invasives,…) dans leurs discours? C’est trop facile de jouer sur les quelques incertitudes existantes pour rejeter l’idée de la dégradation de l’environnement. Un peu plus de rigueur scientifique est attendu d’un organisme qui se prétend « institut de recherche ».
Cordialement
La rigueur scientifique c’est de lire et de citer des études scientifiques qui en parlent. C’est ce que nous faisons dans papiers, comme dans celui-ci.
Cordialement,
Marco Nius a démontré qu’il n’y a aucune augmentation des ouragans qui touchent terre aux USA, depuis 170 ans. Le pic est en 1941-1950.
D’autre part, parler de « réchauffement climatique » est déjà céder aux légendes politiquement correctes. L’IREF devrait s’en abstenir.
Non, le réchauffement est bien réel…
J’ignore les causes possibles d’un éventuel réchauffement climatique mais je remarque que le climat est bien peu prévisible. Le niveau de la mer devait (en 1980) devait avant 15 ans augmenter de plus d’un mètre et mes amis Polynésiens, 44 ans plus tard, n’ont toujours rien constaté. Quant au réchauffement de la planète,il doit se remarquer à l’autre bout du monde car à Toulouse « on se les gèle » depuis plus d’un mois !
LE COURAGE DE DIRE LA VERITE ! BRAVO !!!
Effectivement, rien n’est sûr. Pas mal de scientifiques diraient que la température globale de la terre n’augmente plus depuis environ 8 ans. Bien entendu ils sont censurés. On nous cache aussi que la quantité de glace augmenterait au pôle Sud. Le GIEC ne va pas être content. Et qu’une partie de l’Atlantique serait en train de se refroidir sans que personne, pour l’instant, ne comprenne pourquoi. Wait and see..