Il y a quelques jours, l’administration Trump a annoncé que les 400 millions de dollars de financement fédéral alloués à l’université Columbia de New York seraient annulés si elle ne se réformait pas quelque peu. Il lui est demandé notamment de restreindre le port du masque sur le campus, sous peine de sévères sanctions, afin d’éviter que les manifestants anti-Israël, voire pro-Hamas, ne puissent le bloquer incognito.  Des règles strictes devront être respectées pour empêcher que les salles de cours et les bibliothèques soient occupées, pour que la libre circulation soit assurée partout et bien entendu pour prévenir toutes formes de violences. L’université devra également intégrer à sa politique officielle la définition de l’antisémitisme recommandée l’an dernier par un groupe de travail sur le sujet. Elle adoptera également ce qu’on appelle la neutralité institutionnelle. Cela signifie que l’université elle-même, et vraisemblablement les départements satellites qui en dépendent, auront interdiction de prendre parti dans les débats politiques du moment. Rappelons que cette université a été occupée et a connu des manifestations propalestiniennes très violentes en 2023-24. On a découvert que d’anciens militants gauchistes y ont travaillé pendant des mois : planification, formation des troupes d’agitateurs, soutiens de toutes sortes. Preuve a été faite qu’à Columbia, de nombreux militants très expérimentés ainsi que des membres du mouvement Black Panthers, d’inspiration marxiste-léniniste et maoïste, ont infiltré les associations d’étudiants et le campus. Des enseignants ont même fait partie des instigateurs aux manifestations et aux blocages. Des « séances de formation » ont eu lieu sur la manière d’organiser une manifestation contre les forces de l’ordre et sur les tactiques à suivre en cas d’intervention policière.
L’université a aussi accepté de nommer un nouveau vice-recteur principal chargé de « mener un examen approfondi des programmes d’enseignement  “sensibles” en commençant par celui qui est consacré au Moyen-Orient ». La menace de Donald Trump portait sur une somme relativement modeste : 400 millions de dollars, c’est moins de 3 % de la dotation totale de 15 milliards de dollars de l’université. Il a néanmoins obtenu d’importantes concessions. Exemple à suivre ? La perspective de voir se tarir les subventions publiques inciterait peut-être aussi nos universités françaises, tout comme Sciences po, à se « désidéologiser ». Et en profiter pour les rendre autonomes et autoriser, en supprimant le monopole de la collation des grades, des universités privées à venir les concurrencer.
4 commentaires
Malgré toutes les réticences que l’on peut avoir, il serait nécessaire de mettre un “Trump” à l’Elysée pour remettre de l’ordre dans ce pays. La couardise de nos dirigeants actuels nous amènera dans le mur.
La position de D Trump est la bonne. Couper les fonds a ceux qui abusent de la liberté au détriment de ceux qui ne partagent pas leurs causes extrémistes. Toutes les universités et les nids de gauchistes que sont les Science Po devraient être concernées
ou il a tort…puisque la véritable question est pourquoi financer une université..
non désolé…
mais je le répète trump est excellent pour la démocratie en ce sens qu’il met évidence les problème liés à la démocratie qui se mêle de tout…
le président fait creuser des trous.. car les trous sont idéologiquement corrects.
le président suivant fait boucher les trous car les trous sont idéologiquement incorrects.
et quelle gifle cela devrait être à ceux qui voulaient hier que le gouvernement controle les fakes news!!!
non..il n’a ni tort ni raison …la politique est arbitraire.
Oui, un zest de bon sens, un zest de fermeté et un zest de courage, voilà un bon cocktail (inconnu en France…) !