Le système de santé souffre d’une réglementation trop forte et peu adaptée aux réalités du terrain. C’est ce que montre une nouvelle fois le rapport de la Cour des comptes sur les soins à domicile. Avec le vieillissement démographique inévitable des prochaines décennies, l’accompagnement de la dépendance devient une question de société importante. En France, nombre de Français espèrent vieillir et mourir chez eux, mais ce souhait est souvent contrarié par le manque de moyens à disposition. Pour la Cour des comptes, cette situation résulte, entre autres, d’une réglementation inadaptée, d’un manque de sérieux dans le recueil des réclamations des usagers et d’une transmission imparfaite des données aux ARS. Ces dernières, supposées faciliter l’adaptation des politiques sanitaires gouvernementales au niveau local, révèlent à nouveau leur inefficacité.
La Cour des comptes propose six recommandations, en manquant cependant la plus importante : le changement de statut de l’hôpital. Aujourd’hui structure administrative, il ne peut s’adapter correctement aux besoins de ses patients réels ou potentiels. Les dirigeants des hôpitaux n’ont la main ni sur leurs coûts, ni sur leurs tarifs. Notre système de santé a besoin d’une réforme profonde et ambitieuse qui donne une meilleure autonomie aux hôpitaux, voire qui les privatise, pour leur permettre d’adapter leurs services d’accompagnement aux besoins réels de proximité. Ils pourraient ainsi sans doute mieux assister à leur domicile, quand ce serait possible, les personnes âgées souhaitant vieillir et mourir chez elles.
2 commentaires
Vous voulez tout privatiser. Dites clairement que nous sommes administrés par une armée de crétins ?
Prenez donc le temps de regarder les pays dans lesquels le système de santé est privatisé et vous reviendrez certainement sur vos conclusions.
Pour votre information les soins à domiciles sont privatisés à 95% jusqu’à la fin de vie où c’est un service de l’hôpital qui se déplace au domicile.
On ne parle plus de santé mais de la manne de l’or gris avec une croissance à faire pâlir les ministres de l’économie de la zone euro. L’administration signe les chèques.
Ils règne dans ce système une entente illicite visant à dégrader les « soins » mais également les conditions de travail ; regardez du côté des tribunaux des prud’hommes et du turn over dans ces boites !
Bien à vous
Qui de normalement constitué, peut être étonné de cette observation, pleine de bon sens….
Oui, « le bon sens » et la pratique du « terrain » sont totalement inconnus de nos politiciens rédacteurs, Haut fonctionnaires, illisibles » et totalement étrangers aux réalités du « terrain ».
Ils doivent justifier de leurs alcôves, conforts encadrés par des ÉNARQUES, solidaires vivant à 10000 d’altitudes…
Alors, le « soin à domicile » n’est qu’une modeste observation parmi des centaines d’autres…que la base, le citoyen vivant les pieds sur terre, subit en payant ses impôts pour financer des « ÉNARQUES de l’espace »….
J’en ai dans mon entourage… Ils sont invivables et peu inquiets des conséquences de leurs « ouvrages » à décrypter et subir… Sans se donner l’humilité de se remettre en question…!
Ainsi est la France, « coq de Bruyère »… parée des « plumes du paon »…!