Depuis la défaite aux élections de midterm (mi-mandat) du mois de novembre, la présidence d’Obama a pris une autre tournure. Un changement à…360°, dirait Mme Lagarde. En effet, mais Obama n’est pas revenu au point de départ, donc le changement est à… 180°. Le président américain a été obligé de laisser de côté les initiatives gauchisantes et de s’adapter aux réalités économiques.
L’une des premières mesures phares a été de prolonger les mesures fiscales et les baisses d’impôts initiées par l’ancien président Bush et qui devraient s’arrêter en 2011. Contrairement aux bobards de ses détracteurs, Bush n’a pas favorisé les plus riches mais bel et bien les classes moyennes. Tous les rapports le prouvent. Sur le plan international, Obama est, là aussi, obligé d’abandonner les discours d’ouverture et idéologiquement corrects. Malgré son investiture, les Etats-Unis – et le monde libre – restent la cible prioritaire des terroristes. Enfin, la réforme du système de santé, symbole de la présidence d’Obama, semble de plus en plus menacée. Un juge fédéral vient d’ailleurs de déclarer inconstitutionnelle l’obligation de souscrire à une assurance médicale. Comme Bill Clinton en 1994, Obama est obligé de se réveiller.