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Nuls et grossiers : les députés LFI à la commission des Finances se surpassent

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Nous avions annoncé un grand cru pour la 17e législature ouverte en juillet dernier. Nous étions peut-être en dessous de la vérité. Le 9 septembre, la commission des Finances de l’Assemblée nationale auditionnait le ministre démissionnaire de l’Economie. Comme nos lecteurs le savent, l’IREF n’a jamais été tendre à l’égard de Bruno Le Maire, mais toujours avec honnêteté intellectuelle et courtoisie. Nous eussions aimé qu’il en fût de même de la part de certains parlementaires de La France Insoumise.

Or, deux députés insoumis se sont surpassés par un tir groupé qui, à l’évidence, n’avait rien d’improvisé.

Aurélien Le Coq (manifestement le bien nommé), élu du Nord, co-animateur des « Jeunes Insoumi.es (sic) », s’est permis de traiter le ministre de « voleur », un individu qui a « volé méthodiquement l’argent des Français pour l’offrir aux plus riches de ce pays ». Il a dénoncé des politiques qui « détruisent les services publics », des personnes qui auront en conséquence « du sang sur les mains », avant d’insulter Michel Barnier, le « nouveau pantin installé avec le RN à Matignon ». Bruno Le Maire a eu le mérite de lui répondre avec flegme et dignité (nous reviendrons sur ce mot).

De son côté, Sébastien Delogu, élu des Bouches-du-Rhône, a mis en cause « l’idéologie néolibérale » et parlé de « prétexte pour imposer l’austérité » (pour la gauche, même une économie de 10 millions d’euros s’avère insupportable car le budget doit toujours croître et « les riches paieront »). Il a clos son intervention par le calcul suivant : la « fraude à la CAF, estimée à 1,3 milliard d’euros pour stigmatiser les Français d’origine du Maghreb » (toujours le communautarisme de LFI avec ses gros sabots) doit être comparée à « la fraude fiscale qui pèse près de 100 milliards, soit près de 600 fois plus ». Les réseaux sociaux ont aussitôt frémi de ces calculs fantaisistes et l’amateurisme du chantre de la cause palestinienne n’a pas manqué d’être étrillé.

« Campagne dégueulasse de mépris de classe », « condescendance et mépris », se sont en revanche offusqués des collègues insoumis du député Delogu. De retour d’un barbecue géant, Sandrine Rousseau a également volé à son secours.

Mais pour être respecté, encore faut-il être respectable. Entendre de jeunes députés ânonner des textes de très faible niveau, inélégants et emplis d’inexactitudes est indigne de l’Assemblée nationale.

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