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Mouvement des entrepreneurs, Sciences po et paris sportifs

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De nombreux sympathisants de l’IREF nous ont demandé pourquoi nous n’agissons pas comme le récent mouvement des « pigeons » afin de faire reculer le gouvernement sur la hausse des impôts et l’obliger à baisser les dépenses publiques. C’est une bonne question sauf qu’il existe de très grandes différences entre notre Institut et cette révolte fiscale. Le mouvement des « Pigeons » que nous soutenons de tout cœur, bien entendu, est né spontanément suite à une aberration fiscale du gouvernement. C’est un mouvement corporatiste qui défend les entrepreneurs (la plupart sont dans le numérique et ont pu faire du « buzz » de manière très professionnelle). C’est plus simple d’agir de cette façon et pour autant rien ne dit – pour le moment – qu’ils aient gagné… Il est beaucoup plus difficile de s’en prendre de manière générale aux dépenses publiques. Notre Institut publie des articles et des études pour encourager la baisse des dépenses publiques et la concurrence fiscale. Notre objectif est une remise à plat de la fiscalité. C’est impossible d’y arriver suite à un « buzz » sur internet. D’ailleurs, à ma connaissance, aucun think tank (même aux Etats-Unis) n’a réussi à le faire. Il existe des groupes de pression qui peuvent faire des campagnes internet et des mailings massifs pour essayer de faire plier le gouvernement. Mais, là aussi, ça ne marche pas que très rarement… L’IREF va continuer à dénoncer les absurdités de la fiscalité française et de faire des propositions parlementaires. Nous pensons qu’à moyen terme les réformes, même en France, seront inévitables.

Le Rapport de la Cour des Comptes sur la gestion de Sciences po vient d’être rendu public. En tant qu’ancien élève de cette Grande Ecole je ne peux qu’être effaré par les gaspillages et les abus de la direction. L’ancien Directeur, Richard Descoings, avait été donné en exemple par tous les biens pensants de l’idéologie égalitariste. Porche de la gauche (caviar), il était considéré comme le grand réformateur de notre système éducatif. On découvre un Directeur qui s’est octroyé jusqu’à 537 000 euros de rémunération annuelle ! Pire, les autres membres de la Direction ont vu leurs primes augmenter par deux ou par trois entre 2005 et 2011 alors que le budget (en % du budget total) destiné aux Bourses était divisé par deux sur la même période. Tout cela sans aucun contrôle alors que cette Ecole reçoit de l’argent public : 64 millions d’euros de subventions publiques en 2011.

Suite au scandale des paris sportifs dans le monde du handball, la ministre des Sports, Valérie Fourneyron, accuse le système des paris et voudrait une nouvelle loi (encore une !) pour le réglementer. Elle se trompe. C’est la réponse classique d’un politique qui veut s’occuper de tout. Le problème ne vient pas des paris sportifs qui existent dans tous les pays mais du comportement des joueurs. Ce sont eux qui doivent être sévèrement punis.

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