Non content d’attaquer violemment les riches, les journalistes ou ses adversaires politiques, le candidat du totalitarisme, Jean-Luc Mélenchon vise même ceux qu’il devrait défendre si l’on s’en tenait à son électorat potentiel, la classe ouvrière. Il s’en prend aux chefs d’entreprise et aux entrepreneurs, les seuls créateurs d’emplois. Il est vrai, pour la gauche, l’Etat aussi est un fournisseur d’emplois surtout par temps de crise.
Mais on sait très bien aujourd’hui que les emplois publics ne feront que détruire les emplois du privé et aggraver la dette. La France ne se permet pas de le faire. Il y a donc cette incohérence terrible chez Mélenchon due à sa folie idéologique d’attaquer une catégorie sociale qu’il devrait chouchouter dans l’intérêt de la classe ouvrière. La Lettre ouverte que vient de publier le co-fondateur d’Accor, Paul Dubrule, dans Les Echos (17/04) pointe très bien les délires de M. Mélenchon. Accor c’est 160 000 emplois et des millions d’euros d’impôts. Plus que ne peut proposer le candidat de la catastrophe économique.