Les médias et les experts avaient décrété sans la moindre hésitation que la politique économique et fiscale de l’ancien président américain, le milliardaire Trump, ne pouvait être qu’au « service des riches ». Or, selon les données que vient de publier l’IRS (Internal Revenu Service – le fisc américain) et qui concernent l’année 2018, après la réforme fiscale (Tax Cuts and Jobs Act) de décembre 2017, l’impôt fédéral est resté très progressif et les plus riches ont bien payé plus que les autres :
– La part du revenu gagné par les 1% les plus riches a même légèrement diminué, passant de 21% en 2017 à 20,9% du total en 2018, mais la part de l’impôt fédéral payé par ces 1 % a augmenté de 1,6 points pour s’établir à 40,1 %. C’est plus que sous la présidence Obama (40 %) ;
– Les 1 % des plus riches ont payé une plus grande part (40,1 %) du total de l’impôt sur le revenu que 90 % des contribuables américains (28,6%).
La réforme fiscale de Trump, un bon exemple pour Piketty ?