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Lucie Castets, la Première ministre qui n’existe pas, promet 150 Md€ d’impôts supplémentaires !

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Une personne arrivée en France le week-end dernier (27 et 28 juillet 2024), sans rien savoir des derniers soubresauts de la vie politique, jurerait probablement que Lucie Castets est à la tête du Gouvernement.

Le quotidien La Voix du Nord titrait samedi : « Lucie Castets fait son baptême de terrain à Lille et reçoit un accueil de ministre à Wazemmes ». Après être passée sur BFM TV et RMC ainsi que sur France Inter la semaine dernière, elle donnait dimanche une interview à La Tribune.

Toutes ces gesticulations médiatiques n’ont qu’un but, comme elle l’a dit elle-même : « montrer qu’elle est prête » et ainsi « faire pression sur Emmanuel Macron » pour qu’il la nomme à Matignon.

Souhaitons qu’une telle chose n’arrive jamais. Celle qui aide Anne Hidalgo, depuis 4 ans, à mettre les finances de la Ville de Paris dans un état déplorable, tout en augmentant les impôts locaux, souhaite maintenant assommer les contribuables français. Dans La Tribune, Lucie Castets dit clairement qu’elle veut aller « chercher des recettes fiscales et sociales à hauteur de 150 milliards d’euros à l’horizon 2027 ». Comment ? En renforçant la progressivité de l’impôt sur le revenu (14 tranches), en taxant les expatriés fiscaux, en élargissant la taxation du patrimoine et en recréant un ISF, en revenant sur les baisses de cotisations sociales patronales, etc.

Nous n’insisterons pas sur le caractère délirant de cette hausse des prélèvements obligatoires dans un pays déjà écrasé par la fiscalité pour nous interroger sur l’exercice du devoir de réserve des fonctionnaires.

Que l’on sache, Mme Castets est toujours directrice des finances et des achats à la mairie de Paris. A ce titre, elle a un devoir de réserve, de discrétion et de neutralité. Notamment, elle a l’obligation de faire preuve de réserve et de retenue dans l’expression écrite et orale de ses opinions personnelles.

Mais, comme il appartient à l’autorité hiérarchique dont dépend l’agent public de déterminer s’il a manqué à son devoir de réserve, Lucie Castets ne risque rien. Ce n’est pas Anne Hidalgo qui va engager une procédure disciplinaire à son encontre, elle qui affirme que sa collaboratrice gère le budget de la Ville « avec beaucoup de sérieux ».

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