Les données du dernier rapport du Census Bureau (l’INSEE américain) montrent que les ménages américains sont plus pauvres en 2022 qu’en 2021. Leur revenu médian ajusté à l’inflation a chuté l’année dernière de 1 750 dollars (par rapport à 2021), pour atteindre 74 580 dollars. Il s’agit même d’une baisse de 3 670 dollars par rapport à 2019. Les ménages du quatrième quintile de revenus – les classes moyennes ou ceux qui gagnent entre 94 000 et 153 000 dollars – ont perdu 4 600 dollars en 2022 et 6 700 dollars depuis 2019. Malgré un taux de chômage très bas en 2022 (3.7 %), les revenus médians réels des travailleurs à temps plein ont chuté de 3 620 dollars pour les hommes et de 2 880 dollars pour les femmes. Les Américains appartenant aux 10 % des salariés les plus pauvres ont vu leur revenu perdre 6,3 % l’année dernière par rapport à 2019, tandis que celui des 5 % les plus riches a diminué de 4,1 %. Malgré les aides, les pauvres souffrent plus que les riches ! De même, les Américains titulaires d’un diplôme universitaire ont connu la plus forte baisse de leur revenu réel après impôt : 9 860 dollars (par rapport à 2021).
Rappelons que le président Biden a lancé un impressionnant plan de dépenses (aides contre le Covid et contre l’inflation) de 6 000 milliards de dollars malgré les mises en garde de l’opposition républicaine et de nombreux économistes. L’effet inflationniste a été pratiquement immédiat : le taux d’inflation a même atteint le niveau le plus élevé depuis 40 ans. Une fois de plus, les réalités du terrain donnent raison aux théories économiques libérales. Trop d’aides et trop de dépenses sociales, cela crée de l’inflation, heurte l’économie et appauvrit les ménages.
3 commentaires
Bonjour,
Comment ne pas apprécier cet article ET…de faire une liaison avec ce qui suit…
Le gouverneur de la Banque de France prône un budget 2024 faisant preuve de «crédibilité»
François Villeroy de Galhau «espère sincèrement» que le gouvernement français pourra s’accorder sur un budget faisant preuve de plus «d’engagement».
Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a appelé vendredi le gouvernement français à bâtir un budget pour 2024 qui fasse preuve de «plus d’engagement et de crédibilité». «Dans le passé, mon pays n’est pas parvenu à respecter ses engagements budgétaires», a constaté le banquier central lors d’un discours à Saint-Jacques-de-Compostelle (Espagne), où se réunissent vendredi les ministres de l’Economie et des Finances de l’Union européenne. «J’espère sincèrement que la prochaine loi pluriannuelle de programmation des finances publiques et le budget 2024 feront preuve de plus d’engagement et de crédibilité», a-t-il poursuivi.
Pour réduire le lourd endettement de la France, le gouvernement a indiqué jeudi qu’il présenterait fin septembre un budget pour 2024 qui scelle la fin progressive du «quoi qu’il en coûte» et identifie 16 milliards d’euros d’économies, essentiellement grâce à la fin programmée du bouclier tarifaire pour l’électricité. L’exécutif ambitionne de réduire l’endettement du pays de 111,8% du PIB en 2022 à 108,1% en 2027. Le déficit public devrait passer de 4,8% du PIB en 2022 à 4,9% en 2023 puis 4,4% en 2024 et 2,7% à la fin du quinquennat, sous l’objectif européen des 3%.
Au premier trimestre de 2023, la dette française avait dépassé pour la première fois le seuil symbolique des 3.000 milliards d’euros (114,8% du PIB), s’étant massivement accrue depuis la crise sanitaire. «En même temps qu’une inflation élevée, les dettes publiques ont atteint des niveaux historiques en raison d’ondes de chocs sans précédent mais aussi, pour différents pays, de dettes accumulées dans le passé», a souligné François Villeroy de Galhau. «Maintenant que ces chocs s’estompent, les gouvernements doivent éviter d’avoir des positions excessivement expansionnistes qui viendraient alimenter davantage les pressions inflationnistes», a-t-il ajouté.
S’il fallait encore démontrer que les politiques socialistes conduisent à l’appauvrissement des peuples, notre « ami » biden et ses amis démocrates en ont fait la parfaite démonstration. Je me demande comment des gens sensés peuvent continuer à aller dans le mur de la dette et de la pauvreté !!!
Charles de Gaulle : » Les gens de gauche ont rarement de grand projet . Ils font de la démagogie et se servent des mouvement d’opinion . La gauche tire le haut de la société vers le bas par idéal d’égalitarisme . Les socialistes sont d’éternels utopistes , des déphasés , des apatrides mentaux . Je n’aime pas les socialistes
car ils ne sont pas socialistes ….. Parce qu’ils sont incapables et ils sont dangereux » ………..