La journée du 26 août a apporté de nombreuses indications sur les candidats à la primaire de la droite. Philippe Juvin et Valérie Pécresse étaient des candidats déclarés depuis plusieurs semaines. Ils ont été rejoints par Éric Ciotti et Michel Barnier. La candidature du deuxième était un secret de polichinelle. Quant à celle du premier, elle est assez surprenante. A contrario, Laurent Wauquiez a annoncé qu’il ne se présenterait pas à la primaire, il ne souhaite pas ajouter de cacophonie alors que les candidatures se multiplient. Son retrait est une demi-surprise, tant son intermède à la tête du parti avait été pour le moins compliqué. Assez peu apprécié des militants et des Français, il n’en demeure pas moins un très bon gestionnaire de la région Auvergne-Rhône-Alpes, les dernières élections régionales ont prouvé que son action était valorisée. Bruno Retailleau, grand partisan de la primaire, a également annoncé ne pas être candidat à la présidentielle. Il est plus important au Sénat, où il pourrait viser la tête de la chambre après la fin du mandat de Gérard Larcher. Finalement, le seul ténor restant à droite est Valérie Pécresse. David Lisnard, candidat pressenti, ne s’est pas encore déclaré. Il vise la tête de l’Association des maires de France, et semble moins intéressé par cette échéance. Parmi les candidats déclarés, peu sont libéraux. Certains ont une légère fibre libérale mais seuls les actes comptent. A l’heure actuelle, Valérie Pécresse semble donc la mieux placée pour représenter la droite aux élections présidentielles. Mais son programme aux dernières élections régionales, très interventionniste, laisse plus que des doutes sur sa fiabilité libérale.
Les candidats à la primaire de la droite, entre officialisations et retraits
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6 commentaires
Les candidats à la primaire de la droite, entre officialisations et retraits
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A l’instar de la gooche socialo-communiste a sa « grande epoque »,tous
ces pretendants au pouvoir de la droite ,reeditent le scenario du »panier de
crabes, »
Le resulyat de ces luttes intestines,sera a l’image de la gooche, qui a du se
resigner a choisir un JOKER (un boureau des coeurs) incompetent ,,facile a
teleguider par les…. »elephants »….dans l’ombre….
Qui sera le nouveau JOKER,,,,?
Un nouveau…<
Et l’on s’etonne de voir les Francais se desinterresser de la politique et des devoirs democratiques..
Il est vrai que la population est plus concernee par les sacro-saintes vacances !
Pour pouvoir partir les gens qui ont peur de la « piqure , sont en train de
creuser plus profond le gouffre de la securite sociale.
(comme disait le sus-nomme « flamby », cela ne coute rien,.c’est l’etat……
Les candidats à la primaire de la droite, entre officialisations et retraits
Les candidats feraient mieux de faire part de leurs idées et propositions dans un autre cadre qu’une candidature utopique à la présidentielle.
Pécresse peut-être mais aussi Barnier qui a la stature pour la fonction. Hélas, il est soit inconnu soit connu de façon éhontément déformée à en lire les commentaires sur sa candidature!
Merci à Wauquiez d’avoir la sagesse d’attendre son tour et à Retailleau d’avoir entendu raison. C’est tout à leur honneur.
Les candidats à la primaire de la droite, entre officialisations et retraits
hélas..Pécresse apparaitrait-elle plus sympathique que Wauquiez?j’en doute, malgré les medias qui ont descendu celui-ci sans aucune raison valable. Je ne me prononcerai donc pas lors de l’enquête des républicains courant septembre.Quant à la présidentielle,je n’irai pas voter!
Les candidats à la primaire de la droite, entre officialisations et retraits
Eh bien alors… vivement Zemmour, même si ce n’est vraiment un grand libéral !
Les candidats à la primaire de la droite, entre officialisations et retraits
Je recommande vivement la video suivante sur internet :
Les trophées de l’été 2021 : Charles Gave
Les candidats à la primaire de la droite, entre officialisations et retraits
Il faut être réaliste. L’équation économique française est assez simple. Nous avons au sortir de la Covid-19 une dette très élevée, une productivité en terme de PIB/habitant qui ne s’est pas améliorée et des dépenses sociales réellement disproportionnées par rapport à notre production de richesse.
De ce point de vue, l’équation économique, les coups de menton n’abusent que les stupides. Les déclarations de foi « libérale » aussi. Qu’est ce que le « libéralisme » sans un marché libre dans tous les domaines économiques? Qu’est ce que le « libéralisme » avec l’état à tous les coins de rue des activités marchandes ici pour sur-réguler, là pour taxer et plus loin pour imposer ses monopoles? Qu’est ce que le « libéralisme » sans la liberté de choisir son temps de travail, son assureur maladie, sa retraite, les investissement coûteux de sa commune? Une arnaque.
Sans programme copernicien sur l’assurance maladie, les retraites et la santé publique la situation du pays va s’aggraver rapidement. La prochaine situation d’urgence pourrait être gravissime compte tenu de l’inefficience de la dépense publique. Le coeur de toute sortie du tunnel est l’adaptation de notre dépense sociale de 800 milliards à notre situation actuelle. C’est un moment que d’autres pays européens ont connu et dont ils sont sortis par le haut. On pense à G. Schroeder en Allemagne alors que A. Juppé naufrageait la médecine Française à peu près au même moment historique. Gageons que la possible victoire d’un SPD à la Chancellerie conduira à une politique économique qui ferait pâlir notre président actuel qualifié d’ultra-libéral par certains LR. Ces libertés économiques sont essentielles et caractérisent l’économie sociale de marché dont la culture fait cruellement défaut dans la droite française.
C’est pourquoi il faut lire ce que précisément les programmes de ces candidats stipulent. Force est de constater que c’est au mieux peu différent de ce qu’a fait LREM depuis 4 ans et au pire bien plus inadapté puisque certains évoquent de nouvelles dépenses publiques ou bien la départementalisation des ARS. Aggraver la situation économique et/ou aggraver le poids étouffant de l’état certains en sont capables.
C’est pourquoi cette saillie des égos sans réflexion programmatique commune n’est pas de bonne augure.
Bien évidemment je ne parle pas de la deuxième (ou première) question: celle des frontières et de la sécurité. Mais il faut le redire un programme visant l’immigration submersive et chaotique tout en étant nécessaire ne peut tenir lieu de solution globale. Tout est lié.
À neuf mois de l’élection il est temps d’y voir clair.