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L’énergie verte coûte toujours très cher

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On le savait mais de nouvelles données le confirment. Contrairement à ce que soutiennent les écologistes, le coût de l’énergie verte est toujours beaucoup plus élevé que celui de l’énergie fossile. Une étude intitulée Évaluation des coûts et de la compétitivité économique de la production d’énergie photovoltaïque en Chine, reprise par Bjorn Lomborg dans son dernier article, montre que le coût réel de l’énergie solaire est en moyenne deux fois plus élevé que celui du charbon. Une autre étude intitulée Coûts actualisés du système de l’électricité, réalisée en Allemagne et au Texas, montre un écart considérable entre ces coûts selon la source, énergie solaire et éolienne ou énergie fossile, à l’avantage des seconds. Les dernières données de l’Agence internationale de l’énergie sur les coûts de production et la consommation d’énergie solaire et éolienne dans près de 70 pays font ressortir une corrélation nette : plus ces dernières se développent, plus le prix moyen de l’énergie pour les ménages et l’industrie grimpe. Dans un pays où l’énergie verte est peu ou pas du tout utilisée, le coût moyen de l’électricité est d’environ 12 cents (0.11 euros) par kilowattheure ; à chaque fois que sa part augmente de 10%, le prix du kilowattheure grimpe de plus de 5 cents. Le coût de l’électricité en Allemagne, au Royaume-Uni, en Espagne et au Danemark, pays qui dépendent tous de plus en plus de l’énergie solaire et éolienne, est le plus élevée au monde. Ces prix sont sensiblement similaires à ceux de 2019, avant la pandémie et la guerre en Ukraine. En Allemagne par exemple, c’est 30 cents (0.29 euros) le kilowattheure, soit largement deux fois plus qu’aux Etats-Unis et trois fois plus qu’en Chine. Cela affecte l’industrie et l’économie allemande qui se dirige à pas sûrs vers une deuxième année de récession. A moins que les élections de février prochain ne changent la politique énergétique du pays.

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14 commentaires

NEMOUK 3 janvier 2025 - 10:21 am

Et avec l’Europe, les coûts de l’Allemagne sont payés par les Français.
Augmentons le coût des énergies fossiles !

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moulingm 3 janvier 2025 - 10:38 am

Belle compilation et beau résumé !

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Violette Delaye 3 janvier 2025 - 11:07 am

Tout le monde sait que les écolos sont des êtres stupides et que les éoliennes et autres imbécillités sont des facteurs de coût à supprimer.

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jacques lemiere 3 janvier 2025 - 11:26 am

bah… il faut aussi parler de l’effet recherché par la mise en place de ces énergies…

est ce que les émissions mondiales diminuent?

est que que les pays les plus pauvres sont “aidés”, une forme d’égalitarisme n’étant pas le moindre problème de l’acceptation globale de l’idée d’une réduction des émissions..

que ça coûte plus cher en soi est presque trivial… si c’est moins cher on laisse l’economie faire…

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Nicolas Lecaussin 3 janvier 2025 - 11:36 am

c’est le fait de l’imposer qui pose problème. De nous obliger à payer plus cher !

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jacques lemiere 3 janvier 2025 - 5:23 pm

oui…et donc pas que ce soit plus cher en soi..

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Nicolas Lecaussin 4 janvier 2025 - 12:02 pm

Si, c’est plus cher

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jacques lemiere 3 janvier 2025 - 11:35 am

on ne peut pas avoir de politique climatique en france, on ne peut avoir qu’une politique de controle des émissions qui est essentiellement une posture vertueuse…

que ça coûte plus cher n’est pas important. ce qui importe est que ce soit imposé.

l’alimentation biologique coûte plus cher. ça ne me pose pas de problème si les gens la choisissent librement..ça me choquerait si on l’interdisait car elle était plus chère .en accompagnant cette interdiction de l’affirmation qu’elle ne présente pas d’avantage réel.
que l’énergie soit plus chère ne signifie rien du point de vue libéral que son prix soit faussé par contre…

or dans le domaine de l’énergie le libéralisme semble se dissoudre…

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palef 3 janvier 2025 - 5:36 pm

“ce qui importe est que ce soit imposé”.
Or ce qui est imposé actuellement, et le sera de plus en plus, c’est l’interdiction des énergies fossiles… sur base d’une supposée nuisance du CO2, supposée puisque non prouvée. Au contraire, de plus en plus de scientifiques attaquent ce dogme, mus par le fondement même de toute démarche scientifique, le scepticisme…

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Farid 3 janvier 2025 - 12:40 pm

Il faut toutefois rappeler que les énergies fossiles sont une quantité finie. De ce fait, les coûts vont finir par se rapprocher. Et qu’il faut bien se préparer aux alternatives. Tout est question de timing.

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CALY 3 janvier 2025 - 4:29 pm

…. puisque l’énergie nucléaire française a le coût au kwh le plus faible d’Europe, pourquoi s’être soumis à cette Europe sous domination allemande et d’avoir accepté une augmentation de plus de 50″% des prix qui ampute les consommateurs et les entreprises française en baissant notre pourvoir d’ achat et notre compétitivité..
Notre gouvernement français devrait annuler notre participation à cet accord comme l’ont refusés le Portugal et l’Espagne !.

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Régis 3 janvier 2025 - 8:22 pm

Les escroslcogistes adore ces énergies intermittentes : je propose pour compenser l’intermittence de mettre tous ces escrocslogiste sur des vélos avec des dynamos pour compenser ; ils seront plus vite mats qu’amateurs et ils nous foutront la paix avec leurs lubies!!

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Jean-Aymar de Sékonla 4 janvier 2025 - 11:53 am

Ecrivez moi 100 fois:
“0,85% c’est la part de la France dans les émissions mondiales de gaz à effet de serre !”
Puis cent fois:
“Si on raye la France de la carte cela ne changera rien au climat, pour peu que cela ait une influence”

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Albatros 6 janvier 2025 - 3:58 pm

Entièrement d’accord avec vous ! Et l’autre idiote de ministre qui se réjouit d’une baisse de 4,8% en 2023…
Grace à sa désindustrialisation progressive et à sa brillante politique énergétique, la France a diminué ses émissions de CO2 de 4,8% en 2022 ; … et comme la France représente 0,7% des émissions mondiales, elle a donc permis de diminuer de 0,034% l’augmentation des émissions mondiales de CO2. Grâce à la France, la concentration atmosphérique de CO2 ne s’est élevée que de 1,9993 ppm au lieu de 2 ppm.
Heureusement, personne n’est très attentif à ce que ça nous a coûté en terme de déficits budgétaire et commercial.
Et on fera sans doute encore mieux, puisque Emmanuel Macron a annoncé qu’il allait y consacrer 40 milliards en 2024 (sur nos 130 milliards de déficit budgétaire).
Ah ! Au fait, de combien la Chine a-t-elle augmenté les siennes (et donc celles du monde) pendant la même période ?

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