Depuis le vendredi 4 novembre à 9h10, les femmes travaillent gratuitement. C’est ce qu’affirme la lettre d’information féministe « Les Glorieuses », qui a calculé ce jour à partir des inégalités salariales, que l’on affirme être de 16% en défaveur des femmes. Le Gouvernement reprend même cette date farfelue dans des supports de communication officiels.
Certaines féministes semblent avoir renoncé à l’absurde différence salariale de 25% qui faisait fi du temps de travail et du secteur d’activité. Ce chiffre réunissait pourtant le double intérêt d’être haut et facile à retenir. Elles s’accrochent maintenant au chiffre de 16% qui, malheureusement pour elles, est tout aussi faux. C’est que, pour une comparaison fiable, il faut une expérience qui ne contienne qu’une seule différence, en l’occurrence le sexe des salariés. Le résultat est alors de moins de 3% selon une étude américaine de 2018 portant sur plusieurs pays, dont la France, qui comparait l’écart de revenus entre hommes et femmes à poste égal et dans une même entreprise. The Economist arrivait au même chiffre. Cet écart est probablement dû à la plus faible propension des femmes à négocier une augmentation de salaire et ne relève pas d’une injustice, encore moins d’une discrimination. Les associations féministes feraient mieux de proposer des formations à la négociation salariale au lieu de se plaindre d’une situation qui n’existe que dans leur imagination.
Si le revenu médian des femmes est moins élevé que celui des hommes, sans tenir compte des différences de métiers exercés, c’est que les premières exercent des professions moins bien payées, ou travaillent un peu moins pour prendre soin de leur famille. Ce n’est pas nécessairement un mal, dès lors que chacun peut choisir ce qui lui convient le mieux. Interdire aux femmes de travailler moins pour s’occuper de leurs enfants ou forcer les hommes à le faire, contraindre les unes à faire des métiers que l’on interdirait aux autres serait profondément injuste et pousserait chacun dans une voie qu’il n’a pas choisie, où il ne s’épanouirait pas et ne donnerait pas son maximum, ce qui mènerait peut-être à des rémunérations… plus faibles.
4 commentaires
Oui, il s’agit d’un « indicateur » bidon » . Pour tous les salariés de la fonction publique, les grilles sont appliquées sans distinction de sexe. Pour le privé, sans analyse du contenu du poste, on ne peut rien conclure, comme vous le mentionnez. Il y a même des disparités entre hommes suivant les entreprises…pour un même coefficient de grille conventionnelle… S’il peut y avoir des différences dans certains cas, il ne faut pas généraliser et analyser les causes. Une moyenne ne représente pas la réalité individuelle. C’est du même type que le « dépassement des limites planétaires »… où sont les limites ? Ces indicateurs sont devenus à la mode et ne servent qu’à faire du buzz.
Il paraît, mais il paraît seulement … que dans la plupart des professions il existe une convention collective où il n’est pas fait état de discrimination salariale en fonction du sexe des salariés. Ces conventions sont opposables à tout écart de l’employeur. Alors c’est quoi ces réclamations ? Ils ont fumé du « chiite » ? Et puis il existe une instance qui est très à cheval sur le principe d’égalité qui se nomme les « prudhommes », alors encore une fois, qu’est-ce qu’on vient nous faire « chi.. » avec des problèmes faciles à résoudre.
Bonjour Adélaïde
Je vous donne encore raison.
Sortir des conclusion « rapides » sur ce point est un peu hasardeux.
Dans les systèmes physiques de type « multi-variables » on utilise les « dérivées partielles » qui consiste a tenir compte séparément de l’action de chaque variable en appliquant tout ceci sur un tout petit élément.
On regarde les effets et ensuite on appliquera des approximations pouvant fournir un résultat approché acceptable.
udrait appliquer ce principe dans les sciences sociales avant de tirer des conclusions hâtives!
Laissez-moi relater une expérience vécue.
Ayant été de longues années, membre du comité d’entreprise (avant la mise en place des CSE) de notre site industriel, j’ai étudié avec les collègues, l’incidence Homme/Femme sur les différents postes (depuis l’ouvier(ère) jusqu’aux dirigeants).
Chaque entreprise est spécifique et la nôtre, placée dans l’instrumentations scientifique (spectromètres de masse, RMN, X, IR, RPE…), avons toujours eu des problème pour respecter la « parité » demandée par l’Administration.
Certains secteurs comme la mécanique, le développement électronique, sont plus pourvus par les hommes, à l’atelier nécessitant des « petites mains », ou l’administration comme les ressources humaines, plus de femmes.
Dans l’encadrement, la haute direction, les commerciaux et chimiste d’application, la parité était à peu près respectée.
Effectivement pour une longue carrière dans notre entreprise, les femmes se retrouvaient plus pénalisées par leur propre parcours.
Certaines optant d’emblée pour le temps partiel, d’autres effectuant des interruptions pour leurs enfants.
C’est là qu’est le problème!
Pas du côté de l’employeur mais de la société qui n’arrive pas à créer une parité au niveau de la vie familiale.
Merci à vous
PhB
Bonjour Adélaïde
Je vous donne encore raison.
Sortir des conclusion « rapides » sur ce point est un peu hasardeux.
Dans les systèmes physiques de type « multi-variables » on utilise les « dérivées partielles » qui consiste a tenir compte séparément de l’action de chaque variable en appliquant tout ceci sur un tout petit élément.
On regarde les effets et, ensuite on appliquera des approximations pouvant fournir un résultat approché acceptable.
Faudrait appliquer ce principe dans les sciences sociales avant de tirer des conclusions hâtives!
Laissez-moi relater une expérience vécue.
Ayant été de longues années, membre du comité d’entreprise (avant la mise en place des CSE) de notre site industriel, j’ai étudié avec les collègues, l’incidence Homme/Femme sur les différents postes (depuis l’ouvier(ère) jusqu’aux dirigeants).
Chaque entreprise est spécifique et la nôtre, placée dans l’instrumentations scientifique (spectromètres de masse, RMN, X, IR, RPE…), avons toujours eu des problème pour respecter la « parité » demandée par l’Administration.
Certains secteurs comme la mécanique, le développement électronique, sont plus pourvus par les hommes, à l’atelier nécessitant des « petites mains », ou l’administration comme les ressources humaines, plus de femmes.
Dans l’encadrement, la haute direction, les commerciaux et chimiste d’application, la parité était à peu près respectée.
Effectivement pour une longue carrière dans notre entreprise, les femmes se retrouvaient plus pénalisées par leur propre parcours.
Certaines optant d’emblée pour le temps partiel, d’autres effectuant des interruptions pour leurs enfants.
C’est là qu’est le problème!
Pas du côté de l’employeur mais de la société qui n’arrive pas à créer une parité au niveau de la vie familiale.
Merci à vous
PhB