Le Chili est un laboratoire du libéralisme en Amérique du Sud. Le pays est l’un des plus prospères et dynamiques du continent grâce aux réformes impulsées par les Chicago Boys. L’une des plus grandes réussites de ces politiques libérales est le système de retraite. Le système chilien repose en très grande partie sur de la capitalisation, assurant des retraites importantes aux salariés. Ils cotisent 10% de leur salaire mensuel sur un compte personnel auprès de l’Administradoras de Fondos de Pensiones (AFP). A l’heure actuelle, l’AFP gère près de 218 milliards de dollars de fonds dont près de 70% proviennent de bénéfices réalisés sur des placements. Par comparaison au système étatisé des retraites qui prédominait avant la réforme capitaliste, les pensions de retraite sont désormais, en moyenne, 41% plus élevées.
Les populistes d’extrême gauche poussent à la nationalisation du système de retraite depuis de nombreuses années. Une loi a même été présentée au Sénat, l’année dernière, en ce sens. L’élection d’une assemblée constituante couplée à la montée du populisme de gauche font craindre que les fondements de la démocratie libérale ne soient attaqués au Chili, et que modèle chilien de retraite disparaisse.
3 commentaires
Le credo de toutes les gauches : faire table rase du passé !
et même si il est favorables aux salariés
Les populistes d’extrême gauche ne sont pas les meilleurs cotisants du système actuel . . .
Le credo de toutes les gauches : faire table rase du passé !
et même si il est favorables aux salariés
– Les populistes d’extrême gauche ne sont pas les meilleurs cotisants du système actuel . . .
L’extrême gauche chilienne tente de détruire l’un des systèmes de retraites les plus fonctionnels au monde
les populistes de gauche profitent du système c’est pour ça qu’ils veulent une plus grosse part du gâteau