Dans une interview accordée au quotidien Le Parisien, Gabriel Attal, ministre délégué aux Comptes publics affirme que « Nous sommes passé du quoi qu’il en coûte à combien ça coûte ». Il a raison. Il était temps d’ailleurs. Après avoir jeté l’argent par les fenêtres, Attal veut regarder plus attentivement les dépenses de l’Etat. L’augmentation (17 milliards d’euros) de la dette cette année c’est deux fois le budget du ministère de la Justice. Dans cette situation, normalement, il faudrait prévoir de baisser massivement les dépenses publiques et de mettre l’Etat à la diète. Que propose Attal ? Rien de tout cela. Il soutient que « L’enjeu, avant chaque dépense, c’est donc de se demander combien ça coûte pour les Français dans leur quotidien et combien ça coûte pour l’Etat de pouvoir les accompagner. » Si l’on a bien compris, il s’agit de dépenser pour…compenser d’autres dépenses. Et Attal d’insister sur deux pistes prioritaires : aller plus loin avec la défiscalisation des heures supplémentaires et la distribution d’une indemnité carburant travailleurs qui pourrait aller jusqu’à 300 euros pour les salaires les plus bas.
Toujours selon le ministre, c’est l’activité économique qui fera baisser les dépenses. Bizarre conception de la réforme de l’Etat et de l’économie. On redistribue encore plus pour « aider » les Français qui croulent sous les charges et les taxes. Contrairement à ce que font les pays qui baissent les dépenses publiques, la France, par la voix de son ministre aux Comptes publics, propose une solution originale : dépenser moins en augmentant les dépenses publiques.
7 commentaires
La non-action en pleine conscience est en marche… Les assistés sont béats !
Ce ministre, en termes d’économie, est comme son patron, nul ! Tous ignore un mot en français : économie ! Ils faudraient les remettre sur les bancs de l’école primaire !!
Pas à dire, on a là affaire à une « vedette ». J’espère que pour confirmer ses propositions il apportera sa caution financière personnelle, comme toute personne sérieuse et responsable !!!
Quelles compétences ce monsieur a-t-il en économie?
Hormis celles de complaire à son maitre?
Qu’en pense Le Maire?
« Plusqu’c’est que je pédale moins vite moins qu’c’est avance plus vite ! »
C’est claire, non ?
Moi j’ai fait mes comptes: quand je travaille pour gagner 100€ de pouvoir d’achat, l’Etat, lui, en encaisse au total 150. Sur mon travail, oui.
En France on continue de bricoler, on rafistole avec des bouts de ficelle en espérant que ça tiendra… Mais jusqu’à quand ?