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En Suède, un nouveau cap pour un nouveau Gouvernement

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Le 17 octobre, Ulf Kristersson, le président du parti des Modérés (centre-droit, libéral-conservateur), est devenu le nouveau Premier ministre de Suède. Sa candidature a réuni 176 voix contre 173 au Parlement, conformément aux résultats des dernières élections législatives où la coalition de droite l’a emporté avec 49,58% des suffrages contre 48,90% pour la gauche.

L’accord dit « de Tidö » permet aux Modérés, aux Chrétiens-démocrates et aux Libéraux de former un gouvernement sans les SD (20,54%), qualifiés d’extrémistes de droite par les médias. Moyennant malgré tout leur soutien au nouvel Exécutif, ces derniers ont obtenu qu’une grande partie de leur programme électoral sur l’immigration (réduction drastique du nombre de réfugiés venant en Suède, abolition du système de permis de séjour permanent, imposition de conditions plus strictes pour l’obtention de la citoyenneté suédoise, durcissement de la politique de regroupement familial, etc.) puisse être mise en œuvre. Cet accord a été dénoncé par le groupe Renew Europe (groupe dans lequel se trouve Renaissance à Bruxelles) dont sont pourtant membres les Libéraux suédois.

Le nouveau Gouvernement a pour ambition de « changer de cap en Suède » après huit années de gauche au pouvoir. Par exemple, alors que les Sociaux-démocrates, biberonnés à l’idéologie écologiste, avaient fermé six des douze centrales du pays, la coalition au pouvoir veut en rouvrir certaines et, surtout, lancer la construction de nouveaux réacteurs nucléaires.

L’idéologie devrait aussi quitter le domaine des relations internationales. Le nouveau ministre des Affaires étrangères a déclaré qu’il mettrait un terme à « la politique étrangère féministe de la Suède ». Il explique, à raison, que « cette étiquette n’a pas servi à grand-chose. Elle a masqué le fait que la politique étrangère suédoise doit être fondée sur les intérêts et les valeurs de la Suède ». Comme le ministre le rappelle, les intérêts de la Suède résident dans l’OTAN : ce gouvernement devrait être celui de l’intégration de la Suède dans l’Alliance de l’Atlantique Nord.

Lutte contre la criminalité et l’immigration incontrôlée, pro-occidentalisme, pro-nucléaire, le programme du nouveau gouvernement suédois va dans une bonne direction. Espérons également que son programme soit orienté vers une baisse de la dépense publique, une baisse des impôts et une libéralisation accrue de l’économie. C’est cette dernière, en effet, qui permet au pays d’être l’un des plus riches d’Europe.

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