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Discourtoisie, manque de savoir-vivre, vulgarité : bienvenue à la nouvelle Assemblée nationale !

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Nous avions touché le fond avec la 16e législature, la 17e commence sur les chapeaux de roues.

Le 18 juillet, lors du vote des 577 députés pour élire le président de l’Assemblée nationale, la scrutation était faite selon l’usage par le benjamin des députés, à savoir d’abord Flavien Termet du Rassemblement national, puis Hanane Mansouri des Républicains à droite. Les téléspectateurs ont pu voir avec stupéfaction que de nombreux députés de La France Insoumise, des écologistes et des socialistes ont refusé de serrer la main qui leur était tendue. Certains d’entre eux ont même adopté une attitude agressive à l’encontre de leur collègue pourtant tout sourire.

Le constitutionnaliste Frédéric Rouvillois a rappelé dans Le Figaro (« La gauche française et la tradition de l’anti-politesse », 19 juillet 2024) les fondements révolutionnaires de ces attitudes discourtoises. « On ne sert pas la main à l’extrême droite », a clamé un Insoumis.

Ne leur en déplaise, il sera rappelé aux tristes sires qui se sont ainsi distingués que chaque député est censé représenter une part (mais une part seulement) de la volonté populaire en sa qualité de représentant du peuple, une expression suffisamment parlante. Mais peut-être souhaitaient-ils manifester le fait qu’ils représentaient l’intégralité des personnes malpolies ? Qu’on adule ou qu’on déteste l’extrême droite ou la droite ralliée à l’extrême droite, tout parlementaire dans une démocratie libérale doit être respecté par ses collègues comme par les citoyens.

On peut supposer toutefois que la vulgarité des inévitables Mathilde Panot, Aymeric Caron, Sandrine Rouseau et consorts n’a pas empêché les deux victimes de bien dormir…

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