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Budget : une fois encore, Aurélie Trouvé dit n’importe quoi

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Le budget a fait l’objet d’un tir nourri de la part des Insoumis qui s’insurgent contre « une cure d’austérité sans précédent ». Mention spéciale à Aurélie Trouvé.

Dans tous les partis politiques, il existe des nuances inévitables. Les parlementaires Républicains ne partagent pas la même idéologie et il existe également des différences au sein des socialistes. Mais La France Insoumise se distingue en la matière : c’est le même discours qui est débité par les clones de Jean-Luc Mélenchon. La meilleure preuve en est donnée sur la question budgétaire.

La commission mixte paritaire s’est accordée le 31 janvier sur le projet de loi de finances à la suite d’un compromis conclu avec le PS (et le budget a été adopté, la motion de censure ayant été rejetée). Fureur immédiate des Insoumis. Eric Coquerel, le président de la commission des Finances à l’Assemblée nationale, a cru devoir déclarer que la commission mixte paritaire avait « continué à aggraver le budget Barnier » et qu’il s’agissait d’une « cure d’austérité sans précédent ».

Interrogée sur Franceinfo, Aurélie Trouvé, la présidente de la commission des Affaires économiques à l’Assemblée, a semblé répéter comme un perroquet les mêmes phrases. « C’est le pire budget d’austérité depuis 25 ans et même peut-être encore plus, un budget encore bien pire que celui qui avait été envisagé par le gouvernement Barnier ».

Si le budget actuel est pire que le projet de la fin de l’année dernière, pourquoi avoir censuré le gouvernement Barnier ? Il est exact que le budget actuel est pire que celui concocté par Michel Barnier, mais évidemment pas dans le sens donné par les Insoumis : c’est un budget au déficit aggravé, avec encore plus d’interventionnisme.

Quant à l’antienne sur l’« austérité », reprise à foison depuis des années par les économistes de gauche et d’extrême gauche en cours médiatiquement, elle fera au mieux sourire. Il s’agit d’une subversion du mot « austérité » dans la veine des gauchistes : subvertir le langage pour masquer la réalité. Dans tous les cas, nous supporterons en 2025 le 51e budget consécutif en déficit. Record de l’histoire de France aussi loin que l’on puisse remonter dans le temps.

Tout à sa haine des riches en général et de Bernard Arnault en particulier, Aurélie Trouvé s’était indignée sur BFMTV le 29 janvier que la 5e fortune mondiale, disposant de 179 milliards d’euros (il s’agissait effectivement de l’estimation en 2024), se plaigne de la hausse de la taxation des grandes entreprises. Le 31 janvier sur Franceinfo, elle répétait les mêmes phrases mais en s’étouffant devant une fortune de 233 milliards d’euros, soit 54 milliards de plus en deux jours. C’est ce que l’on appelle la multiplication gauchiste des pains…

Mais, tout de même, interroge la journaliste, Bernard Arnault « crée aussi de l’emploi et participe à la création de la richesse pour le pays ». Que n’avait-elle dit ! Pour notre éminente docteure en science économique, « ceux qui créent des richesses, ce sont les salariés, ce sont ceux qui travaillent d’abord et avant tout ». Et il va de soi, pour citer Philippe Poutou, qu’« un patron, ça sert à rien ! ».

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5 commentaires

Boutté 15 février 2025 - 5:18 pm

Un Patron ça sert à cristalliser la haine viscérale des FI contre les Français qui gagnent des sous parce qu’ils bossent .

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BARBARAY 15 février 2025 - 7:06 pm

La différence entre Bernard Arnault et Mélenchon est que le premier travaille et crée des emplois, alors que le deuxième n’a jamais travaillé et ,faute de créer des emplois, il s’est créé un patrimoine grâce à nos impôts.

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jacques lemiere 15 février 2025 - 7:40 pm

un patron ça sert à rien c’est pour ça que vous devez me charger de faire ce qu’il fait..

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Zygomar 15 février 2025 - 8:22 pm

Pitoyable!

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nemouk 15 février 2025 - 9:24 pm

Et aux salariés on vole aussi énormément de revenus même s’ils ne paient pas d’impôt.
Le travail étant un marché, le coût d’un salarié est ce que l’employeur doit dépenser, principalement salaire + charges. (on passera sur la distinction stupide charges salariales/patronales qui ne sert qu’à tromper le salarié).
On sait que le coût total du salarié représente peu ou prou 2 x son salaire net.
Du point de vue du salarié, quand il perçoit son salaire on lui a prélevé le même montant sur la valeur de son travail. Il a donc été ponctionné de 100 %!
Tant qu’on ne lui rappellera pas ça, il continuera de voter pour ces communistes.

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