Au secours, Jean-Luc Mélenchon pourrait être notre prochain Premier ministre !

Tout le monde parle des dangers mortels que ferait peser un futur Premier ministre d’extrême droite, à commencer par le programme économique et social du Rassemblement national accusé d’être inapplicable par de nombreux chefs d’entreprise. Un programme qualifié le 11 juin de « marxiste » par Bruno Le Maire, qui marche sur les brisées d’Eric Zemmour, lequel s’était cependant contenté de parler d’un programme « socialiste ».

Mais c’est surtout à gauche et à l’extrême gauche que l’agitation bat son plein. Des organisations syndicales menées par la CGT manifesteront, vieille spécialité française, les 15 et 16 juin dans plusieurs villes entre autres contre le racisme. De leur côté, 350 personnalités ont appelé dans une tribune du Monde le 10 juin à l’union des gauches et des écologistes pour contrer la menace en brandissant le spectre des années 1930, et elles ont été aussitôt entendues.

Le Rassemblement national, largement en tête aux dernières élections, focalise l’attention, mais on ferait bien de se soucier du principal péril qui menace notre pays : l’arrivée au pouvoir de La France Insoumise et de son fondateur, Jean-Luc Mélenchon. En effet, ce dernier a fait acte de candidature le 12 juin, comme il l’avait fait officiellement lors des élections législatives de 2022. Même si sa sortie médiatique ne fera pas l’unanimité au sein du nouveau Front populaire et de son propre parti, il faut considérer avec sérieux cette hypothèse.

Nous ne nous attarderons pas sur les conceptions économiques de Jean-Luc Mélenchon qui fleurent bon le marxisme le plus éculé, mais nous ne résisterons pas à rappeler en politique internationale son tropisme envers les plus grands dictateurs de la planète, à commencer par sa bienveillance prononcée à l’égard du camarade Poutine. N’avait-il pas déclaré, à quelques jours encore de l’agression russe contre l’Ukraine, le 18 janvier 2022 : « Les Russes mobilisent à leurs frontières ? Qui ne ferait pas de même avec un voisin pareil ? », puis le 30 janvier : « Ce sont les Etats-Unis qui sont dans la position agressive et non pas la Russie. (…) La menace n’existe pas selon les Ukrainiens eux-mêmes » ? Anti-américain, mais aussi d’une grande préscience…

A vrai dire, quel que soit le nom du futur Premier ministre, il est permis d’être plus qu’inquiet en cas de victoire du Front populaire version 2024, à laquelle le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) a adhéré le 12 juin, ce groupuscule qui avait légitimé les attaques terroristes du Hamas dès après le 7 octobre 2023.

Quel pourrait être la composition du prochain gouvernement ? Après quelques indiscrétions dont nous avons pu bénéficier grâce à notre entregent, nous sommes en mesure de livrer à nos chers lecteurs une première liste :

• Jean-Luc Mélenchon, Premier ministre (LFI)
• Olivier Faure, ministre d’État, sans portefeuille (PS)
• Philippe Poutou, ministre d’État, ministre de la Planification économique et des Nationalisations (NPA)
• Sandrine Rousseau, ministre d’État, ministre de la Transition écologique et de la Suppression du nucléaire (EELV)
• Fabien Roussel, ministre des Affaires étrangères et du Désarmement nucléaire unilatéral (PCF)
• Christiane Taubira, ministre de la Justice et de l’Abrogation des prisons (divers gauche)
• Olivier Besancenot, ministre de l’Ouverture des frontières et de l’Immigration libre (NPA)
• Adrien Quatennens, ministre chargé de l’Egalité hommes-femmes et de la Lutte contre les violences conjugales (LFI)
• François Ruffin, ministre de la Culture ouvrière et de la Propagande (LFI)
• David Guiraud, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé des relations avec le Hamas (LFI)
• Marie Toussaint, ministre déléguée auprès de la ministre de la Transition écologique, chargée du droit à un jardin potager près de chez soi
• Mathilde Panot, porte-parole du gouvernement (NPA)