Institut de Recherches Economiques et Fiscales

Faire un don

Nos ressources proviennent uniquement des dons privés !

anglais
Accueil » Arthur Laffer a raison : contre l’inflation il faut de la croissance économique, pas du ralentissement, ni du chômage

Arthur Laffer a raison : contre l’inflation il faut de la croissance économique, pas du ralentissement, ni du chômage

par
203 vues

En 1980, écrit Arthur Laffer dans un article récent, le prix Nobel d’économie Paul Samuelson soutenait que, pour maîtriser l’inflation, il faudrait un ralentissement de l’économie et de la production ainsi que 5 à 10 années de chômage à 9%. L’auteur de la fameuse courbe s’inquiète de voir revenir chez certains économistes, comme le célèbre Lawrence Summers, ancien secrétaire au Trésor de Bill Clinton et conseiller d’Obama, cette théorie de Samuelson qui prétend que l’actuelle inflation  pourrait être combattue par un ralentissement de la croissance et une hausse du chômage.

Rien n’est plus faux. Le président Reagan a fait exactement le contraire : il a baissé les impôts et stimulé la croissance économique. Du 1er janvier 1983 – date à laquelle les réductions d’impôts sont entrées en vigueur – au 30 juin 1984, le produit intérieur brut réel des États-Unis a augmenté à un taux annuel moyen de 8%. Et l’inflation s’est effondrée, passant de 13,5% en 1980 à 4,32% en 1984. Le secret pour vaincre l’inflation n’est pas l’effondrement économique et le chômage élevé, précise Laffer, mais le contraire : des politiques favorables à la croissance qui créent des incitations pour une plus grande production de biens et plus d’emplois, mais aussi moins de dépenses publiques et une monnaie saine. Plus l’économie produit, plus les prix baissent. Inversement, un ralentissement économique signifie moins de biens produits et moins d’emplois. Le fait de mettre des gens au chômage et de réduire l’offre de biens fait-il chuter les prix des biens ?

L’histoire prouve que la croissance forte ne provoque pas d’inflation. Dans les années 1920, lorsque le taux d’imposition le plus élevé a été réduit de 73% à 25%, le PIB réel a grimpé en flèche et le niveau des prix a chuté. Dans les années 1960, les réductions d’impôts et les politiques favorables à la croissance ont conduit à une expansion économique, à des prix stables et à des excédents budgétaires.

Abonnez-vous à la Lettre des libertés !

Vous pouvez aussi aimer

Laissez un commentaire

1 commenter

Obeguyx 10 juillet 2022 - 6:17

Je suis d’accord avec vous, Nicolas. En effet 1 + 1 = 2. Allez démontrer ça aux cancres qui nous gouvernent !!! Je vous souhaite bon courage.

Répondre