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A Grenoble, la justice enterre le burkini

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Le maire de Grenoble, Éric Piolle, fanfaronnait la semaine dernière : il avait autorisé le port du burkini et du topless dans les piscines grenobloises !  Il cédait ainsi aux injonctions d’une association communautariste et radicalisée, Alliance citoyenne. L’affaire a fait grand bruit. D’une part le burkini ne peut être considéré comme hygiénique dans une piscine municipale où le code vestimentaire est très strictement régi, on ne peut porter n’importe quel type de maillot. D’autre part, évidemment, il est considéré comme  un signe religieux.

Le préfet de l’Isère avait menacé le maire de déposer un référé-laïcité si d’aventure la délibération devait être adoptée. Il a tenu promesse. Le tribunal administratif de Grenoble a statué, hier : l’autorisation a été suspendue. Il a considéré que le port du burkini dans un lieu communal et public « contrevient au principe de neutralité du service public ». L’opposition municipale et le président de région, Laurent Wauquiez se sont félicités de cette décision. Néanmoins, Éric Piolle a déclaré vouloir faire appel devant le Conseil d’Etat.

On peut se féliciter de la décision du juge administratif, mais Bruno Retailleau a rappelé l’hypocrisie du gouvernement qui, lors des débats sur la loi sur séparatisme, avait rejeté l’amendement du groupe LR visant à interdire le port du burkini sur tout le territoire. Si Eric Piolle  faisait des émules, le juge administratif serait alors le dernier rempart à la pression islamiste sur notre mode de vie.

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1 commenter

Almaviva 27 mai 2022 - 7:06

Comme d’habitude, les équipes à Macron c’est le en même temps !!

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