Il n’y a pas de réforme des retraites sans l’introduction de la capitalisation. Nous ne cessons pas de le marteler. A l’IREF, nous avons montré que tout le monde serait gagnant avec la capitalisation. Si les 25% (cotisations retraite) étaient placés (grâce aux fonds de pension et en tenant compte de leur rendement moyen à long terme) pendant 40 à 45 ans selon l’âge de la retraite, soit pendant 42,5 ans en moyenne, le capital accumulé permettrait de verser au retraité une somme de l’ordre de 100 % de son salaire moyen sur la période d’activité alors qu’aujourd’hui le « taux de remplacement net » permet d’arriver en moyenne péniblement à 60 %. La capitalisation permettrait ainsi à un smicard de bénéficier pendant sa retraite de 110.000 euros (pour une durée de vie moyenne) de plus que dans le système actuel.
Retraite : la capitalisation permettrait à un smicard de bénéficier de 110.000 euros de plus que dans le système actuel
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7 commentaires
En ayant un président financier, pourquoi la capitalisation n’est pas retenu comme support des retraites. Les exemples ne manquent pas dans divers pays.Nos responsables ne connaissent ils pas la machine à calculer ? A moins qu’en France ce support ne soit réservé que la fonction publique avec Préfon.
A force de jouer petit bras sur tout ou beaucoup, nos gouvernants exténuent la France. Nos élus, pour être élus mollissent sur beaucoup trop.Les électeurs trinquent.
Très intéressant, mais il faudrait détailler le calcul pour espérer convaincre…
il y a un lien dans l’article…
Cordialement
Qui pourrait mieux que « l’état français » gérer ce fond de pension ?
C’est interdit ça aussi ?
Dans 45 ans si la guerre n’a pas ravagé l’humanité, la France – et ses contributeurs – sera là ; dans le cas d’un fond de pension, son existence dans 45 ans reste une (autre) hypothèse de calcul ; et un risque.
Bien à vous
La question sur votre calcul, sans doute juste, Tenez vous compte de tous les inactifs, car le problème c’est que le système actuel favorise beaucoup de personne qui n’ont pas forcément cotisé 42.5 ans, parfois même très loin de cela….et on en revient toujours au même, il y a ceux qui paient, et ceux qui proftent
Pour un salaire constant durant toute la carrière, le SMIC par exemple, il suffit de placer une cotisation de 10% au taux de 7% pour avoir, après 35 ans seulement, un capital égal à 14.3 années de salaire qui, au même taux de 7% vous rapportera le salaire brut pour lequel vous avez cotisé et cela sans limite de temps si les conditions ne changent pas. Comme le taux de cotisation de 10% est inférieur à la cotisation patronale on peut concevoir qu’elle soit supprimée et que l’employeur partage l’économie réalisée avec le salarié.
Dans ce cas, ce salarié avec une cotisation inférieure à celle qui lui est actuellement débité accumulera le capital qui lui sera propre et que ses héritiers recevrons lors de sa disparition. Dans ce système les familles s’enrichissent progressivement. C’est probablement la raison profonde du refus systématique de cette solution par l’ensemble de la classe dirigeante. Il est évident que la gestion du fond ne peut être confiée à l’Etat. Dans le projet Delevoye le taux de remplacement pour un individu situé sur le C90 des statistiques annuelles des IESF ne serait plus que de 23%. après 40 années de cotisation. Avec un complément PER suivant principe étatisé il n’augmenterait que de 9%. Oui, tous ceux qui demandent la capitalisation on raison.
Pour un salaire constant durant toute la carrière, le SMIC par exemple, il suffit de placer une cotisation de 10% au taux de 7% pour avoir, après 35 ans seulement, un capital égal à 14.3 années de salaire qui, au même taux de 7% vous rapportera le salaire brut pour lequel vous avez cotisé et cela sans limite de temps si les conditions ne changent pas. Comme le taux de cotisation de 10% est inférieur à la cotisation patronale on peut concevoir qu’elle soit supprimée et que l’employeur partage l’économie réalisée avec le salarié.
Dans ce cas, ce salarié avec une cotisation inférieure à celle qui lui est actuellement débité accumulera le capital qui lui sera propre et que ses héritiers recevrons lors de sa disparition. Dans ce système les familles s’enrichissent progressivement. C’est probablement la raison profonde du refus systématique de cette solution par l’ensemble de la classe dirigeante. Il est évident que la gestion du fond ne peut être confiée à l’Etat. Dans le projet Delevoye le taux de remplacement pour un individu situé sur le C90 des statistiques annuelles des IESF ne serait plus que de 23%. après 40 années de cotisation. Avec un complément PER suivant principe étatisé il n’augmenterait que de 9%. Oui, tous ceux qui demandent la capitalisation ont raison.