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Les trois principales organisations patronales de l’UE demandent des mesures urgentes en faveur de la compétitivité européenne

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L’activité commerciale de la zone euro a chuté de manière inattendue à son plus bas niveau depuis dix mois en novembre. Le PMI composite flash de l’indice S&P est passé de 50, le seuil en-dessous duquel on constate une contraction de l’activité économique, à 48,1. Le secteur des services s’est contracté pour la première fois depuis janvier, avec une ampleur qui a surpris les analystes, ne compensant plus la récession de l’industrie manufacturière. Les analystes s’attendent à ce que les PMI composites aux États-Unis et au Royaume-Uni restent confortablement au-dessus de 50.

Du coup, l’euro a atteint son niveau le plus bas depuis 2022 par rapport au dollar, les opérateurs anticipant de nouvelles baisses de taux d’intérêt de la part de la Banque centrale européenne. La probabilité d’une réduction de 50 points de base en décembre a doublé par rapport à la clôture de jeudi pour atteindre environ 30 %. « Les choses auraient difficilement pu tourner plus mal », a déclaré Cyrus de la Rubia, économiste en chef à la Hamburg Commercial Bank. Cette contraction augmente les chances de voir la Banque centrale européenne procéder à des réductions de taux d’intérêt en décembre.

La faiblesse de la conjoncture en Europe, sous l’effet notamment du poids des diverses régulations et règlementations, notamment environnementales, et des taxes parmi les plus élevées du monde en proportion du revenu, a poussé d’ailleurs les trois principales organisations patronales de l’UE à adresser une déclaration commune à la nouvelle Commission européenne, appelant à des mesures urgentes pour éviter un décrochage de l’Europe vis-à-vis de ses concurrents. « Les rapports Letta et Draghi doivent nous servir d’électrochoc et provoquer un sursaut européen, la récente élection américaine tout autant », a lancé vendredi le président du Medef Patrick Martin en présence de ses homologues de la Confindustria italienne, Emanuele Orsini et du BDI allemand, Tanja Gönner, du premier ministre Michel Barnier et des ministres de l’Economie des trois pays, dont Antoine Armand. Tous étaient réunis à l’occasion du 6e Forum économique trilatéral France-Allemagne-Italie au Medef.

Les trois organisations patronales appellent à l’adoption d’ici un an d’une approche « neutre technologiquement » visant à favoriser toutes les solutions bas-carbone, dont le nucléaire. Pour réduire « la surréglementation » européenne, elles demandent le passage en revue des 13.000 lois votées depuis 2019 par l’UE et la suppression de toutes celles n’ayant pas atteint leurs objectifs. Elles exigent particulièrement la révision de deux directives portant sur les aspects sociétaux et environnementaux des entreprises.

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5 commentaires

Jean-Aymar de Sékonla 23 novembre 2024 - 9:56 am

Il semble que le patronat ignore que la France n’est que pour 0,85% des émissions mondiales de co2… l’industrie étant pour 20% de ces émissions nos patrons ne gèrent que 0,17% !!! Il est donc urgent pour nos entreprises de faire des sacrifices pour lutter contre les émissions de co2… si on veut sauver le climat!!!
J’avais déjà des doutes sur la santé mentale de nos zélites, mais là je reste perplexe!

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Trasymsarl 30 novembre 2024 - 10:28 am

Votre perplexité vous honore, le doute étant une attitude nécessaire pour les esprits scientifiques. Mais ici, le doute n’est plus permis quand les dirigeants de l’UE veulent nous faire croire qu’ils vont vider l’océan ( de CO2) avec une petite cuillère!

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Martin 23 novembre 2024 - 6:58 pm

« Il semble que le patronat ignore que la France n’est que pour 0,85% des émissions mondiales de co2 ».

Avec ce même raisonnement, on peut déduire que la part de chaque français n’est que de 0.00000012% (0.85%/66000000 habitants) des émissions mondiales : il n’y a vraiment aucune raison individuellement de faire un effort de limitation de son empreinte carbone.

Ces raisonnements sont absurdes car il ignore le fait que « les petits ruisseaux font les grandes rivières ».

C’est le cumul des comportements individuels – c’est-à-dire l’effort collectif- qui a un sens, de même qu’il faut considérer l’effort cumulé des pays. Ainsi l’UE représentait 7.3% des émissions mondiales de gaz à effet de serre en 2021 contre 15.2% en 1990 (source : https://www.europarl.europa.eu/topics/fr/article/20180703STO07123/le-changement-climatique-en-europe-faits-et-chiffres).

Conclusion : l’effort collectif fournit des résultats sans compter les retombées sanitaires (moins de pollution) et économiques. La lutte contre l’émission de gaz à effet de serre devient un vecteur de progrès humain, d’innovation, d’opportunité de conquête de marchés nouveaux, au bémol que les initiatives ne soient pas étouffés par la bureaucratie et le dogmatisme.

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Albatros 25 novembre 2024 - 3:29 pm

Le raisonnement du « colibri » est une parfaite imposture. Arrêter effectivement toute l’industrie européenne pour devenir exemplaire, sans se soucier des impacts économiques et sociaux désastreux en UE est parfaitement débile, voire criminel.

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Trasymsarl 30 novembre 2024 - 10:39 am

Le CO2 n’est pas un gaz à effet de serre. Cette expression, inventée au 19° siècle par deux « scientifiques » ( John Tyndall et Eunice FOOTE – voir leur pedigree dans Wikipedia ) n’a aucune valeur scientifique vu que les expériences de ces deux « savants », desquelles ils ont tiré leurs conclusions, ne respectaient aucun des paramètres régissant les interactions des gaz atmosphériques et leur impact sur les variations des températures terrestres. Mais le CO2, produit par de nombreux phénomènes naturels et les activités humaines est devenu le coupable idéal permettant toutes les débilités que l’on souhaite faire avaler au bon peuple ignorant!

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