Institut de Recherches Economiques et Fiscales

Faire un don

Nos ressources proviennent uniquement des dons privés !

Journal des Libertes
anglais
Accueil » Le (très) impopulaire Olaf Scholz se lance dans la campagne électorale

Le (très) impopulaire Olaf Scholz se lance dans la campagne électorale

par
545 vues

Le chancelier allemand Olaf Scholz, investi chef de file de son parti de centre gauche aux élections du 23 février, s’est officiellement lancé dans une campagne électorale qui s’annonce suicidaire étant donné son impopularité record, due à son caractère indécis et à ses choix politiques désastreux tant en matière d’inflation, de souveraineté énergétique que de politique étrangère. La direction de son parti social-démocrate (SPD) l’a désigné « à l’unanimité » comme son candidat, faisant bloc malgré de récente dissensions internes et des sondages qui le donnent largement perdant. Il est vrai qu’aucun dirigeant de haut niveau n’avait envie d’aller « au casse-pipe » aux législatives tant les sondages sont catastrophiques pour le SPD : le plus vieux parti d’Allemagne est crédité de 15% seulement des intentions de vote, tandis que le parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD) le devance avec 18% et que l’opposition conservatrice CDU/CSU recueille plus du double (33%)

Olaf Scholz, qui s’était plus ou moins auto-proclamé candidat après la rupture de sa coalition avec les Verts et les Libéraux le 6 novembre, a dû faire face à une fronde au sein de sa formation où certains s’étaient prononcés en faveur du très populaire ministre de la Défense Boris Pistorius, qui a renoncé pour visiblement se réserver pour le scrutin suivant. La tâche s’annonce impossible pour Olaf Scholz, « visage » de l’échec d’un gouvernement marqué par des disputes internes perpétuelle. Il  est « probablement le candidat à la chancellerie le plus faible, le moins approprié que le SPD a jamais présenté « , avait récemment analysé le magazine Der Spiegel. Le seul espoir du chancelier, qui a déjà déjoué des pronostics, mais jamais en accusant un tel retard au début de la course, réside dans sa possibilité de capitaliser sur le pacifisme très ancré chez les Allemands depuis les horreurs nazies et un courant d’opinion pro-russe non négligeable. Il soutient en effet l’Ukraine de manière minimaliste.

Abonnez-vous à la Lettre des libertés !

Vous pouvez aussi aimer

Laissez un commentaire

1 commenter

gillet 26 novembre 2024 - 8:49 am

Olaf Scholz manque de charisme,n’est pas un attracteur,l’Allemagne a besoin d’une personnalité politique forte,genre D.Trump?

Répondre