Institut de Recherches Economiques et Fiscales

Faire un don

Nos ressources proviennent uniquement des dons privés !

Journal des Libertes
anglais
Accueil » La Suisse ne veut pas augmenter l’impôt sur les successions des riches

La Suisse ne veut pas augmenter l’impôt sur les successions des riches

par
959 vues

Le gouvernement suisse a rejeté une proposition visant à augmenter l’impôt sur les successions des super riches, réduisant ainsi les chances que ce projet soit adopté lors d’un vote national. Il répondait à une proposition du groupe politique des Jeunes socialistes, présentée au début de l’année, visant à imposer un prélèvement de 50 % sur les héritages supérieurs à 50 millions de francs suisses afin de collecter des fonds pour lutter contre le changement climatique. La décision finale sera prise par les électeurs lors d’un scrutin dont la date n’a pas encore été fixée.

Le gouvernement a déclaré que l’augmentation des impôts nuirait à la réputation du pays et pourrait coûter plus de recettes qu’elle n’en rapporterait. Si les Jeunes socialistes ont réussi à recueillir plus de 100 000 signatures – le seuil nécessaire pour déclencher un plébiscite -, la proposition a également suscité de nombreux avertissements de la part de riches entrepreneurs qui ont annoncé qu’ils se délocaliseraient si elle était introduite.

S’appuyant sur une étude de l’administration fiscale, le gouvernement a déclaré que le nouvel impôt pourrait rapporter plus de 4 milliards de francs, toutes choses égales par ailleurs. Mais il estime que plus des trois quarts des recettes fiscales potentielles seraient perdues parce que les personnes concernées quitteraient la Suisse. L’exode des résidents fortunés aurait également des répercussions sur les autres impôts sur le revenu et la fortune, ce qui aggraverait la situation de l’État. La proposition a été faite dans le cadre du système suisse de démocratie directe, et le gouvernement avait la possibilité de la rejeter ou de la soutenir.

Abonnez-vous à la Lettre des libertés !

Vous pouvez aussi aimer

Laissez un commentaire

3 commentaires

jacques lemiere 14 décembre 2024 - 9:48 am

ça ne permettrait en RIEN de lutter contre le changement climatique…

dans le meilleur des cas il s’agit que l’etat investisse mieux l’argent pour l’intérêt collectif…

L’histoire a montré que la généralité est quand les élus ils prennaient l’argent il s’en servaient non pas pour investir au mieux pour le collectif mais pour rester au pouvoir.

On va rappeler que selon le giec lutter contre le changement climatique est réduire durablement sinon supprimer les emissions de CO2 associés à lutilisation des combustibles fossiles..

il n’y quasiment aucun truc que l’on puisse faire aujourd’hui qui empêche la génération suivante de plus utiliser de combustible fossiles..

nous ne pouvons pas avoir de poltiques climatique..nous pouvons avoir uns politique de limitation de nos émissions conformes à des accords… qui correspondent davantage à de la redistribution vers les pays plus pauvres.

Répondre
Chapuis 14 décembre 2024 - 1:02 pm

ce n’est pas un plébiscite, mais une initiative pour laquelle il faut récolter 100’000 signatures; si elle aboutit, l’exécutif doit alors la soumettre au votre des citoyens; il peut alors décider de la soutenir ou au contraire recommander de la rejeter; il peut aussi élaborer un contre-projet (il le fait souvent) qui reprend une partie de la proposition seulement, en éliminant la partie la plus extrême; si les initiants acceptent le contre-projet, ils retirent alors l’initiative et seule le contre-projet est soumis au vote; s’ils refusent le contre-projet, alors les deux sont soumis au vote du peuple qui a le choix entre le contre-projet ou le texte de l’initiative.

Répondre
Bruno GERMAIN 14 décembre 2024 - 2:57 pm

Chez nos voisins hélvétiques, pas question d’imposer plus. Et oui ! le bon sens Suisse !
La France, l’enfer fiscal et administratif, la Suisse, le contraire. Vive Guillaume TELL.

Répondre