Kemi Badenoch, élue à la tête du parti conservateur britannique et tenante d’un « vrai conservatisme », ainsi que d’une politique stricte en matière d’immigration, a nommé d’anciens rivaux, dont Mel Stride et Robert Jenrick, au sein de son cabinet fantôme, dans le but d’unifier le parti, jadis, de la grande Margaret Thatcher. M. Stride, un conservateur modéré et ancien ministre du travail, sera chancelier de l’ombre. Priti Patel a été nommée secrétaire d’État aux affaires étrangères, tandis que Robert Jenrick, ancien ministre de l’immigration s’est vu confier le rôle de secrétaire d’État à la justice.
« Le temps est venu de dire la vérité, de défendre nos principes (…) de repenser notre politique et notre façon de penser et de donner à notre parti et à notre pays le nouveau départ qu’ils méritent », avait déclaré Kemi Badenoch juste après l’annonce de sa victoire. Elle estime notamment que l’immigration n’est pas forcément bonne pour le pays, que « toutes les cultures ne se valent pas » (l’anthropologue Lévi Strauss avait résumé jadis de manière percutante « si toutes les cultures se valent alors l’anthropophagie est juste une question de préférence culinaire ») et se dit sceptique sur l’objectif de neutralité carbone que s’est fixé le gouvernement britannique et qui, effectivement, sert surtout à détruire l’agriculture et l’industrie en Europe.
2 commentaires
Kemi Badenoch, c’est un nom anglais, ça ?
depuis le maire de Londres, et l’ancien ou l’actuel, je ne sais plus, premier ministre britannique,
le grand remplacement n’est-il pas en très bonne voie outre-Manche ?
Bonjour. En plein accord avec le propos qui peut être généralisé : « l’objectif de neutralité carbone que s’est fixé le gouvernement et qui, effectivement, sert surtout à détruire l’agriculture et l’industrie ».
En effet, le sauvetage de la planète est devenu le prétexte de toute la lie socialo-communiste-verdâtre pour « mettre à bas le système ».
Ceci dit, il y a pléthore d’idiots utiles à cette idéologie nauséabonde dans tous les partis politiques et, plus grave encore, dans les directions RSE des entreprises, qui deviennent les métastases de ce cancer en abrutissant l’outil productif avec nombre d’injonctions sociétales imbéciles…
Rappelons nous Hayek : la responsabilité sociale d’une entreprise, c’est de faire du profit pour rémunérer le travail ET pour investir dans l’équipement et l’adaptation pour la pérennité de l’activité.
Ce n’est pas d’entretenir des curés inutiles en leur propre sein et dans les instances qui les représentent car, en effet, les organisations professionnelles dont le MEDEF sont aussi largement gangrenées par ce cancer vert.