La demande mondiale de charbon a atteint un niveau record en 2024 à 8,77 milliards de tonnes, a estimé l’Agence internationale de l’énergie (AIE) mercredi. Le commerce mondial du charbon devrait également atteindre un niveau inédit, avec 1,55 milliard de tonnes, alors que les prix restent supérieurs de 50% à la moyenne observée entre 2017 et 2019. La Chine est un « acteur clé », souligne l’AIE : un tiers du charbon consommé dans le monde est brûlé dans des centrales électriques chinoises. Mais la demande de charbon continue d’augmenter dans certaines économies émergentes, comme l’Inde, l’Indonésie et le Vietnam, en lien avec la croissance économique et démographique, souligne l’AIE. « L’Asie reste au centre du commerce international du charbon », avec tous les plus grands pays importateurs (Chine, Inde, Japon, Corée et Vietnam). L’AIE dit s’attendre à un plafonnement de la demande de charbon d’ici 2027 en misant sur l’essor des énergies renouvelables, pronostic qui semble très hasardeux au vu des déconvenues, en premier lieu en Allemagne, des pays ayant misé sur le solaire et l’éolien, du fait que ces énergies ne sont pas pilotables. La semaine dernière, plus de 98 % des éoliennes en Allemagne étaient à l’arrêt à certains moments. Cette hausse de la consommation de charbon, combustible assez polluant et fortement émetteur de gaz à effets de serre, est à mettre au « crédit » des lobbies écologiques qui ont poussé à la suspension du développement du nucléaire.
La demande de charbon atteint un niveau record
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