L’économie argentine a spectaculairement rebondi en décembre, avec une croissance de 5,5 % sur le mois équivalent de 2023, selon des données de l’institut national de statistique publiées mardi soir. Cette progression se constate aussi entre novembre et décembre, avec 0,5 % de hausse du PIB et confirme la vitalité de l’économie argentine débarrassée de la bureaucratie et des dépenses inutiles, ou frauduleuses par l’action radicale du président libéral classique, Javier Milei, au pouvoir depuis quinze mois.
Ce programme radical d’assainissement des dépenses publiques, faute duquella banqueroute aurait menaçé fin 2024, s’est traduit par une diminution de 30 % des dites dépenses publiques en janvier-mars 2024 (à comparer aux… 0,4 %, soit 8 milliards obtenus par Elon Musk et son fameux département de l’efficacité gouvernementale, DOGE, depuis le retour au pouvoir de Donald Trump). Une baisse qui a mécaniquement provoqué une récession, par l’effet induit sur le revenu des ménages dépendant de l’Etat, avant que le dynamisme du secteur privé ne puisse faire repartir l’économie de l’avant, comme on le constate depuis septembre. Cette récession s’est avérée moindre que prévu, au demeurant, puisque le PIB ne s’est contracté que de 1,8 % l’an dernier, alors que le Fonds monétaire international s’attendait à 3 % de chute et que les économistes collectivistes prédisaient 4 à 5%…Parallèlement, l’exécutif argentin a maté l’inflation, ramenée de 25 % par mois fin 2024 à environ 2,5 % aujourd’hui. Autres réussites magistrales de la présidence argentine ; l’Etat est sorti d’années de déficits et le pays a dégagé un excédent commercial.