Les Sommets européens donnent l’illusion du succès politique. Mais en réalité rien n’est réglé. Au contraire ? En voulant imposer encore plus d’Europe à leurs électeurs, les politiques se tirent une balle dans le pied. Ce n’est pas en augmentant les pouvoirs supranationaux et en les confiant aux technocrates bruxellois qu’ils résoudront la crise économique. Les peuples ont compris un peu partout que l’euro ne leur a pas apporté la prospérité économique espérée, qu’il n’a pas résolu le problème du chômage ni celui de la dette nationale ou des impôts trop élevés. Non, ils savent que les réformes – les vraies – ont été faites par Thatcher, Blair et Schröder et non pas par Bruxelles. La grande bêtise des politiques a été de faire croire à leurs peuples depuis 1997 que l’euro était l’unique et l’inévitable solution. Avec les conséquences que l’on connaît… Pour en savoir plus, cliquez ici .
Pourquoi la crise de l’euro va continuer

Nicolas Lecaussin
Directeur de l'IREF, Nicolas Lecaussin est diplômé de Sciences-po Paris, ancien président de l'IFRAP (Institut Français de Recherche sur les Administrations Publiques), fondateur de l'association Entrepreneur Junior et auteur de plusieurs ouvrages sur le capitalisme, l’Etat et les politiques publiques. Auteur et co-auteur de plusieurs ouvrages dont : Cet État qui tue la France (Plon, 2005), L’absolutisme efficace (Plon, 2008), Au secours, ils veulent la peau du capitalisme ! (First Editions, 2009), A quoi servent les riches, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Lattès, 2012), L’obsession antilibérale française (Éditions Libréchange, 2014), Anti-Piketty, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions Libréchange, 2015), Echec de l'Etat, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions du Rocher, 2017), Les donneurs de leçons (Éditions du Rocher, 2019).