C’est la question que se pose Daniel Michaels dans son article du Wall Street Journal. Alors que les leaders européens ne savent plus comment renflouer les banques grecques et espagnoles, les institutions bancaires centrales sont incapables de prêter de l’argent et elles ont peur de ne jamais être remboursées. A quoi servent-elles ? Même après l’adoption de l’euro, on a décidé de les garder. On sait aujourd’hui qu’elles coûtent fort cher (les coûts de fonctionnement de la Banque de France sont 3 fois plus élevés que ceux de la Banque d’Angleterre) et que leur utilité est extrêmement limitée. Et d’ailleurs, c’est incohérent. Une union monétaire est incompatible avec des banques centrales. Mais vu que l’union bancaire américaine a été réalisée en plus d’un siècle, mieux vaut accélérer la concurrence bancaire européenne que se faire des illusions. En attendant les monnaies privées… Pour en savoir plus, lire ici .
Et si l’on supprimait les Banques centrales ?

Nicolas Lecaussin
Directeur de l'IREF, Nicolas Lecaussin est diplômé de Sciences-po Paris, ancien président de l'IFRAP (Institut Français de Recherche sur les Administrations Publiques), fondateur de l'association Entrepreneur Junior et auteur de plusieurs ouvrages sur le capitalisme, l’Etat et les politiques publiques. Auteur et co-auteur de plusieurs ouvrages dont : Cet État qui tue la France (Plon, 2005), L’absolutisme efficace (Plon, 2008), Au secours, ils veulent la peau du capitalisme ! (First Editions, 2009), A quoi servent les riches, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Lattès, 2012), L’obsession antilibérale française (Éditions Libréchange, 2014), Anti-Piketty, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions Libréchange, 2015), Echec de l'Etat, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions du Rocher, 2017), Les donneurs de leçons (Éditions du Rocher, 2019).