Institut de Recherches Economiques et Fiscales

Faire un don

Nos ressources proviennent uniquement des dons privés !

Journal des Libertes
anglais
Accueil » Quand la justice « progressiste » justifie la violence

Quand la justice « progressiste » justifie la violence

par
224 vues

Dans la préface au livre Les Damnés de la terre de Frantz Fanon, Jean-Paul Sartre écrit « Abattre un Européen c’est faire d’une pierre deux coups, supprimer en même temps un oppresseur et un opprimé : restent un homme mort et un homme libre ». Il défend ainsi le meurtre des civils blancs, comme il avait déjà manifesté sa haine envers les anti-communistes et les Américains par de terribles phrases restées célèbres. Au nom du progressisme, le crime est justifié, l’ennemi étant forcément coupable. C’est ce qui se passait dans les dictatures communistes qui avaient mis fin à la justice « bourgeoise ». Les procès n’avaient qu’un seul but, la condamnation des « ennemis du peuple » au nom de l’idéologie du Parti. Se dirige-t-on vers le même système en Occident ? Plusieurs signaux nous inquiètent.

Biden voit du racisme partout alors que les statistiques disent le contraire

Aux Etats-Unis, lors du procès Derek Chauvin, le policier accusé du meurtre de George Floyd, de nombreuses personnalités, y compris le président Biden, ont fait des déclarations péremptoires. Ils ont dit, certains l’ont même écrit, que l’affaire était une abomination, que justice devait être rendue au plus vite, qu’aucun doute n’était évidemment permis. « J’espère que le jury rendra un verdict juste », a déclaré Biden. Le président des Etats-Unis, le chevalier pur qui veut « batailler pour l’âme de l’Amérique », se permet de se prononcer sur un procès en cours en indiquant aux juges ses préférences personnelles. Ce n’est pas la première fois qu’il soutient la thèse que les Noirs sont le plus souvent victimes des policiers blancs, contre toute analyse objective des statistiques.

Nos ministres des Sports et de la Culture défendent un rappeur violent et anti-Blancs

En France, la ministre des Sports, Roxana Maracineanu, a sans équivoque approuvé le choix du rappeur Youssoupha pour l’hymne des Bleus à l’occasion de l’Euro de football. Le rappeur, connu pour ses attaques contre les Blancs et les Occidentaux, avait appelé dans le passé à l’assassinat d’Eric Zemmour et décrit de manière très imagée sinon très subtile le sort que son extrême virilité réservait à Marine Le Pen. Mais c’est la ministre des Sports qui a été séduite. Bien sûr, ce qu’il a dit de la dame blonde, c’est un peu ennuyeux et « je ne peux que ne pas être d’accord », concède Mme Maracineanu. Mais c’est pour mieux l’excuser car ce qu’il veut, c’est « dénoncer les propos de Marine Le Pen en terme de racisme, de haine, qu’elle répand dans la société. » Pour elle, ce qui compte, c’est que « Youssoupha est un rappeur qui est populaire, qui est engagé contre le racisme, qui a des convictions. La Fédération de football est aussi engagée contre le racisme, le sport en général l’est aussi. Il promeut la diversité dans cette chanson. La diversité de cette équipe de football qui se réunit autour d’un même maillot, d’un drapeau français c’est quelque chose de magnifique, cela correspond aux valeurs du football« . Youssapha émeut même la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot : « J’aime beaucoup Youssoupha, je suis allée à plusieurs de ses concerts ». L’hymne aux Bleus ? Eh bien, « C’est un hymne aux Bleus et l’hymne de Youssoupha ne me gêne absolument pas. »

Encore un peu et la justice progressiste remplacera la justice « bourgeoise » ou « blanche »

Pour rejoindre le troupeau des progressistes qui se répand même sur les terrains de foot, un rappeur noir est défendu par deux ministres. Qui ont relevé leurs masques jusqu’aux yeux pour ne pas voir sa violence. Roseline Bachelot, ministre de droite, Roxana Maracineanu, socialiste, réfugiée roumaine qui a fui le communisme… L’une comme l’autre auraient pourtant de bonnes raisons, même différentes, d’être consternées par ce genre d’excès.

Mais non. Le progrès était commandé par la science, le progressisme s’en réclamait parfois, il n’obéit plus maintenant qu’aux sentiments. Pire, au « ressenti ». La violence qui condamne a priori celui qui a tué George Floyd – son comportement a été condamnable, mais là n’est pas la question – comme celle qui vaut à Youssapha d’être encensé, sont l’une et l’autre irrationnelles. Aujourd’hui, toute attaque contre un Blanc innocente « quelque part », pour reprendre une expression très employée et bien commode, son auteur.

La fin justifie les moyens et les attaques, violentes ou pas, contre les Blancs, innocentent leurs auteurs. Encore un peu et la justice progressiste remplacera la justice « bourgeoise » ou « blanche ». Et Sartre apparaîtra comme un aimable velléitaire.

Abonnez-vous à la Lettre des libertés !

Vous pouvez aussi aimer

Laissez un commentaire

4 commentaires

emile 4 juin 2021 - 6:24 am

Et Meme Avant !!Quand la justice « progressiste » justifie la violence
Le 20 Novembre 1959 aMontpellier une cour d appel a juridiquement admis que les évènements déroulés en Algérie était bien une Guerre !
Dans sa préface, a la page 20 , JP Sartre se distingue une nouvelle fois par une Entente avec l ennemi , sans conséquence sur la vie publique de l auteur de cet appel au meurtre de ses « Compatriotes « Civils d Algérie innocents certains ayant été expédié en 70 après la Commune ou fuit l arrivée Prussienne puis Allemande entre autre voire le Franquisme pour les Communistes espagnols
Peuplant majoritairement BAB EL OUED !

!
Le strabisme n est pas
Une excuse intellectuelle !
Le terme « événements « a été la preuve déloyale de déconsidérer ce que subissaient les populations civiles et protéger de la Justice Militaire les activistes et intellectuels issus du parti communiste par les Gaullistes ! La
Quatrième et Mitterrand n avait pas
Eu autant de précaution avec Fernand Yveton en 1957 !

l Histoire devient un farce comme disait le
nommé Marx ! Personnellement je suis tendance Groucho !

Répondre
Rachid ELAÏDI 4 juin 2021 - 6:46 am

La violence engendre la violence et justice progressiste ou expedetive?…
Il me semble qu’il existe une autocritique de tout un système étatique. J’insinue les injustices commises par la police aux USA ne sont pas forcément liées aux différents modes de racisme mais à un état de service que le policier doit tenir compte et en particulier comme disait Pasqua autrefois il s’agit d’une question statistique dit en langage policier ‘’faire des chiffres de sécurité’’ et donc au détriment et des victimes et des valeurs de la démocratie. Et il me semble c’est là le noyau de cette non démocratie ; de vouloir la chose et son contraire. À ce raisonnement il n’y a pas une justice progressiste ou expéditive,…qui peut remplacer une justice dite bourgeoise,mais un retour vers une justice ,vers des lois en vigueur. Donc c’est l’État qu’il faut accuser et non des policiers victimes d’un comportement qui leur impose à faire ceci contraire aux valeurs de la démocratie.

D’un autre côté, la police ,à plus de 98 %, n’est pas suffisamment instruite pour faire la part des choses et il y va de soi qu’ils existent des citoyens qu’aucune communication moderne ne fonctionne avec eux,sauf la brutalité à l’instar des citoyens au Maroc ou en Algérie ou en Égypte
que l’État certes dictatorial , encourage un dysfonctionnement de la police ; les citoyens se donnent à la sorcellerie à user et abuser des moyens de psy et la police se trouve dans l’incapacité d’agir car cette police n’est pas suffisamment instruite pour affronter le mal dans son propre terrain qui relève de la psychiatrie et l’État en place trouve son compte au même titre que l’État dans les pays démocratique sciemment ou insciemment car rien ne se réforme aux niveaux des lois puisque personne ni le législatif ni l’exécutif ni le judiciaire ne veut s’occuper sérieusement de ce genre de violence qui mène directement à une justice qui fuit et dite aussi une justice progressiste qui n’a rien du progrès dite aussi une justice qui conjugue et s’adapte avec tout ce qui est nouveau au niveau social et sociétal or à vrai dire c’est toujours une justice bourgeoise qui fonctionne !et évidement cette justice ,justifie toute sorte de violence policière et qui mène vers des guerres civiles à outrance à l’instar de cette guerre civile transfrontalière qui se prépare doucement mais sûrement,au Maroc et Algérie ; arabes vs berbères de Souss Massa à Tizi Ouzou car une police qui est aux ordres des bergagues’’délateurs’’ qui sont des berbères un néo colonialisme sont dans l’incapacité à protéger des citoyens .

Donc si Biden souhaite une justice . Il faut d’abord revoir les lois en vigueur et puis la politique des chiffres dans la police et enfin à instruire la police ce qui est une mission impossible car ce sont des policier qui sont embauchés pour gagner un salaire pour pouvoir survivre et d’autre part,qui vivent dans une mouvance loin de tout réalisme des valeurs de la démocratie . Et donc si vous faites un micro trottoir dans le milieu policier vous vous apprendrez que ces policiers brutaux ont plus de la côte auprès de leurs collègues et existent même des citoyens qui adulent ce genre de comportement policier et on y trouve des gens d’extrêmes droite …des politiques de tout bord y compris de l’extrême gauche . Donc il me semble difficile de soustraire ces policiers de cette mouvance extrémistes de ne pas avoir ce comportement sauvage . Et je souligne au passage qu’il existent des policiers qui sont faibles corporellement et qui ont peur d’affronter des citoyens têtus et bizarres car une fois de plus , ces policiers n’ont pas été formées car aussi l’État ne fait aucun effort dans ce sens . À l’instar des policiers marocains algériens égyptiens qui n’osent même pas rentrer dans les bidonvilles et se contentent de leur bergagues qui peuvent donner des informations justes ou fausses car la police n’a aucun moyen de vérifier donc comme réaction naturelle est la peur des policiers en sus de l’utilisation des spycaméras à l’insu des victimes qui est condamnable par toutes les lois et avec dommages et intérêts,y compris dans les pays dictatoriaux ces policiers ne font plus que de la configuration et j’en connais des policiers qui sont dans l’embarras à protéger les citoyens, mais ils sont neutralisés par la hiérarchie policière exactement dans les pays dits démocratique . Donc à quoi bon une justice qui manque cruellement d’outils juridiques à dépoussiérer les lois en vigueur et des politiques qui ne veulent même pas en débattre ni au sein des parlements ni avec les concernés et dans la police , la justice… et donc un statu-quo . Finalement tout va bien madame la marquise. La violence engendre la violence et jamais la justice ou la paix . Ceci dit , personne ne veut tendre vers une société robotique , qui suppute aussi un lettrisme or la société en démocratie ou en dictature le fléau des ignorants s’impose et on ne peut régler cette donne que par une guerre

Répondre
zelectron 4 juin 2021 - 7:13 am

Quand le marxisme s’infiltre partout.
L’appareil d’état, voire le corps des élus pour partie, est gangrené par les suppôts des différents genres de gauchismes y compris vert. Nous n’allons pas nous en débarrasser comme ça d’un claquement de doigts, sans compter sur un islamisme qui progresse subrepticement de jour en jour, allié circonstanciel des ci-devants.

Répondre
Gerard 6 juin 2021 - 1:43 am

Le racisme aux USA
Les USA est un des pays le moins raciste au monde. La preuve en est un Président black élu et ré-élu, un Congress très divers, des Juges divers, des conseils d’administrations divers, de nombreux chef d’entreprise blacks, des professeurs d’université blacks, des généraux blacks, astronautes black, des vedettes richissimes blacks, des sportifs extraordinaires…
La population black est de 12.8%.
Dans quel pays au monde trouve t’on autant de diversité à tous les niveaux de la société et d’autant de chance de succès quelque soit sa race?
Cela n’empêche pas qu’il existe du racisme et de l’extrémisme que l’on trouve aussi dans la plupart des pays blancs, black et asiatiques.
Les violences policières ont été un élément déclencheur mais on ne peut ignorer que la population carcérale est en très large majorité black et que le profiling est un biais incontournable. La violence policière n’est pas exclusivement orientée non plus.
C’est bien la politique d’extreme gauche qui fait croire au racisme systémique de la société américaine sans utiliser aucun benchmark.
Le mouvement BLM, ouvertement marxiste, tente de détruire les fondements de la société. Une de ses fondatrices a détourné des fonds pour s’acheter des propriétés en Californie à coups de millions, il s’agit bien d’hypocrisie.
L’esclavagisme éteint de longue date aux USA a été ressorti de la naphtaline, taisant qu’il existe toujours ailleurs dans le monde et que les blancs n’en avaient pas l’exclusivité. L’idée anachronique et donc ubuesque de « Reparation » en est sortie, puis l’idée de « defund the Police » qui a provoqué une explosion de la violence ou cela a été mis en œuvre dans les Etats ou villes très à gauche.
Les riots de Portland et Seattle, inimaginables avant 2020, ont montré ou mène cette politique d’auto-flagellation de certains Maires.
Les Democrats n’ayant pas emporté tout le vote black lors des dernières élections…ils ne sont donc pas unis dans cette tendance destructrice.

Répondre