Ceux qui vont à Londres peuvent remarquer le nombre impressionnant de bus (750 lignes) mais aussi les différentes sociétés qui possèdent ces lignes. Elles sont une dizaine dont cinq britanniques et cinq étrangères. Parmi ces dernières figure, à côté des compagnies originaires de l’Allemagne, des Pays-Bas, de l’Australie et du Singapour, la RATP dont on voit le sigle sur de nombreux bus qui desservent le nord et le sud de Londres.
Une ouverture à la concurrence qui profite aux Londoniens grâce aux services irréprochables, aux conditions de transport : propreté, Wi-Fi dans les bus, etc… Une manière de soulager les contribuables français (et notamment ceux qui ne prennent jamais les transports parisiens), qui payent 2 milliards d’euros de subventions publiques par an à la RATP, serait d’ouvrir le réseau à la concurrence et aux investisseurs étrangers.