Le Premier ministre britannique, Keir Starmer a promis à Bruxelles, pour son premier déplacement au siège de l’Union européenne depuis son élection, de relancer la relation de son pays avec les Vingt-Sept. Le dirigeant travailliste, arrivé au pouvoir en juillet après 14 ans de gouvernement conservateur, doit rencontrer les dirigeants des principales institutions de l’Union européenne, en commençant par la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen.
Keir Starmer dit vouloir réparer une relation avec ses voisins européens mise à mal par le retrait du Royaume-Uni de l’UE en 2020 sous la houlette de Boris Johnson, après le référendum de 2016 (un peuple consulté sur un sujet existentiel sans que ses dirigeants ne s’opposent ensuite en douce au résultat, ça change), mais le dirigeant britannique est attendu au tournant sur ce qu’il veut exactement obtenir de la part de l’UE, et sur ce qu’il est prêt à donner en échange. Même si les sondages indiquent qu’une majorité désormais de Britanniques regrettent d’avoir quitté l’Union européenne, le Labour ne compte pas revenir en arrière. Le chef du gouvernement britannique cherche à apporter des améliorations à l’accord de commerce et de coopération avec l’Union, qui doit être renouvelé en 2026. Il s’agit notamment de négocier un nouveau pacte de sécurité avec l’Union, un accord pour rendre moins fastidieux les contrôles aux frontières des produits agricoles, et une reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles.