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L’Allemagne veut un accord rapide de libre-échange entre l’UE et le Mercosur

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Le chancelier allemand Olaf Scholz a appelé à conclure rapidement un accord commercial entre l’Union européenne (UE) et le Mercosur sur le libre-échange, dont les négociations patinent en raison de l’opposition de certains pays européens. « Les négociations avec le Mercosur devraient être rapidement conclues », a déclaré le chancelier dans un discours prononcé à Berlin devant une fédération professionnelle. La grande majorité des États membres de l’UE comme l’Italie et l’Espagne « soutiennent également cet accord sur le plan politique », a rappelé M. Scholz, quand d’autres sont farouchement opposés à sa mouture actuelle, la France en particulier. Le sujet devait être évoqué lors d’une rencontre mercredi à Berlin entre le chancelier et le président français Emmanuel Macron, centrée notamment sur les sujets internationaux.

L’Union et le Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay et Bolivie) négocient depuis plus de vingt ans un accord visant à créer une zone de libre-échange, en supprimant la majorité des droits de douane entre les deux zones au sein d’un espace de plus de 700 millions de consommateurs. Un accord politique avait été conclu en 2019, mais l’opposition de la France notamment a bloqué l’adoption définitive, opposition qui s’est renforcée avec la crise agricole qui sévit en Europe. Paris réclame en particulier des « clauses miroirs » entre les deux régions pour protéger l’agriculture française notamment.

C’est pour nous l’occasion de rappeler que le protectionnisme est toujours nuisible à long terme à ceux qui le pratiquent.

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5 commentaires

nicodeme 3 octobre 2024 - 3:59

Merci pour votre article, mais je ne suis pas d’accord avec votre conclusion : les problèmes économiques rencontrés par nos agriculteurs (et mis en exergue lors de la crise agricole) existent bel et bien, ainsi que le risque de leur disparition ? A moins que leur origine se trouve ailleurs, dans l’excès de normes écologiques imposées par l’UE par exemple ?

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Francis 3 octobre 2024 - 5:49

Détruire l’agriculture française ne serait pas nuisible pour notre pays et ses consommateurs ?

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FRANTZ 4 octobre 2024 - 9:44

Clauses miroirs pour protéger l’agriculture française, peut-être, mais surtout pour protéger la santé du consommateur, et il n’y a rien de protectionniste là-dedans. On peut aussi s’aligner sur les normes d’Amérique du Sud ?

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Nicolas Lecaussin 4 octobre 2024 - 10:21

Dites-le aux agriculteurs.

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