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Les grandes entreprises privées mettent en garde contre le risque de décrochage économique

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L’Association française des entreprises privées, qui réunit les 117 plus grandes entreprises du pays, a mis en garde lundi dans un communiqué contre un « risque majeur » de « décrochage durable » de l’économie française et européenne, avec un impact très négatif sur l’emploi et l’Etat-providence, en raison des « tentations d’isolement international et de fuite en avant budgétaire » selon l’issue des élections législatives anticipées du 30 juin-7 juillet. Une allusion aux deux blocs considérés comme extrémistes, Front Populaire et Rassemblement National, même si les partis jugés « mainstream », Renaissance et LR ne sont pas non plus des parangons de vertu budgétaire et de libre échange international. Aucun gouvernement français n’a équilibré un seul budget depuis 1974, série sans équivalent historique depuis Louis XIV, et le Premier ministre a promis de nouvelles dépenses, qui sont pourtant déjà les plus élevées de la planète en proportion du revenu national.

L’Afep, qui affirme employer 12 % des salariés du secteur privé, souligne que la stabilité et la confiance des entrepreneurs sont essentiels pour la vie économique du pays. Il est vrai que la plateforme du Front Populaire, florilège de mesures démagogiques, telles que la hausse de 15 % du Smic, donc peu ou prou de la masse salariale des entreprises, ou l’impossibilité d’expulser des locataires mauvais payeurs, a de quoi laisser augurer d’un futur digne du Venezuela. Le programme économique du RN est, lui aussi, irréaliste tant sur la TVA que sur les retraites.

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6 commentaires

louis 18 juin 2024 - 7:42

petit rectificatif : au vu du soulevement général il y a eu un rétropédalage du rn sur les retraites qui fait malgré tout concurrence a la lfi questions projets utopiques
ps : j’ai demander par messagerie de contact a mrs philippot et asselineau comment comptaient t’ils trouver 275 milliards pour le budget 2025 si ils etaient a la tete du pays a peine poser mon message fut en un éclair striker !! j’ai sans doute poster une question qui fache ?😆

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gillet 18 juin 2024 - 7:53

Les promesses LFI n’engage que ceux qui les écoute,aurais déclaré Chirac,si il était vivant ! !

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LYBD 18 juin 2024 - 7:59

Actuellement ceux qui cherchent un emploi mettent en avant leur qualité de vie. Mais le moyen de bien y arriver est toujours le travail.
Le travail est le meilleur placement de tout à chacun. Et la caisse D’EPARGNE est loin de cela.
Le modèle social est devenu insupportable financièrement. Les avantages n’existent que si il y a des efforts de faits.
Les français ont bénéficié de largesses incongrues des nos politiciens pour assurer leur situation professionnelle. À eux de faire machine arrière.
Front National et RN nous maintiennent sur une planche savonneuse. Ne tombons pas plus bas.
COMPRIS !!!!!!!!

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Tardy gerard 18 juin 2024 - 9:12

Votre haine de Macron transparait dans tous vos commentaires. Vous insistez sur les risques de LFI mais restez silencieux sur les risques du RN comptant sur leur “sagesse”. L’histoire montre pourtant que les extremistes deviennent rarement rausonnables . Ils en rajoutent!

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Nicolas Lecaussin 18 juin 2024 - 11:12

On a critiqué des dizaines de fois Marine le Pen et son programme étatiste…

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Mathieu Réau 18 juin 2024 - 6:11

Je trouve particulièrement dommageable que l’Afep se manifeste maintenant, précisément maintenant, pour dénoncer un hypothétique décrochage économique à venir… alors que l’économie française décroche déjà, ce n’est un secret pour personne.
Ils étaient où, le reste du temps, pour dénoncer la politique inconséquente d’Emmanuel Macron ? Mais aujourd’hui que monsieur dissout et que l’on se met de toutes parts à fantasmer un très improbable renversement de la table, ils se réveillent pour le défendre (Macron) ?
C’est absolument ridicule et donne le sentiment que les entrepreneurs français tiennent en réalité davantage au statu quo, fusse-t-il très défavorable à notre économie, qu’à voir les élections accoucher de la volonté du peuple… accentuant ainsi le sentiment de parfait décrochage entre celui-ci et les « élites ».

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