L’article de François Garçon sur le référendum suisse a provoqué beaucoup de réactions et de commentaires de la part de nos lecteurs. Certains sont négatifs alors que, parmi les auteurs de ces commentaires, nombreux étaient ceux qui, il y a quelques mois, réclamaient un référendum « à la Suisse » concernant le passe sanitaire et la vaccination. François Garçon leur répond.
Articles
Le référendum pour l’indépendance de la Nouvelle Calédonie a eu lieu le 12 décembre. Il s’agit du troisième référendum décidé après les accords de Nouméa de 1998.
La Nouvelle-Calédonie est devenue une colonie française le 24 septembre 1853. Dès le XIXème siècle, la population locale, les Kanaks, a vu l’arrivée massive de Français venus s’installer sur la Grande Terre et les îles alentours. Comme bien souvent dans son histoire, la colonisation française a permis le développement du territoire : « Les nouvelles populations sur le territoire ont participé, dans des conditions souvent difficiles, en apportant des connaissances scientifiques et techniques, à la mise en valeur minière ou agricole et, avec l’aide de l’Etat, à l’aménagement de la Nouvelle-Calédonie. Leur détermination et leur inventivité ont permis une mise en valeur et jeté les bases du développement [[Accord sur la Nouvelle-Calédonie signé à Nouméa le 5 mai 1998 – Légifrance (legifrance.gouv.fr)]] ».
Dans une étude récente sur la situation économique de la France, l’OCDE s’inquiète de la dérive de nos finances publiques et invite le gouvernement à engager d’urgence des réformes structurelles.
Le couperet de l’OCDE vient de tomber et il est sans appel. La situation économique française est mauvaise et nos comptes publics sont dans le rouge. L’OCDE s’inquiète de l’augmentation « marquée » de la dette publique pendant la crise COVID et nous enjoint de « développer une stratégie de stabilisation et de réduction progressive de la dette publique […] pour la ramener sur une trajectoire soutenable, étant donné l’augmentation attendue des dépenses liées au vieillissement démographique ». C’est une préoccupation majeure, à laquelle l’IREF a d’ailleurs maintes fois fait allusion dans ses articles.
La propagande écologiste est efficace, et le nucléaire ne doit probablement sa survie qu’à des avantages incontestables, tant pour le niveau de vie des consommateurs d’électricité que pour, justement, la planète.
Rappelons que la retraite de base pour 2022 ne va être revalorisée que de de 1,1% pour répondre à une inflation dont la prévision vient d’être rehaussée à 2,8% pour 2021 et que ce n’est pas la première fois qu’avec les meilleures intentions du monde, une telle décote monétaire est appliquée aux pensions. Dans ces conditions, puisqu’on ne sait pas, ou plutôt qu’on ne veut pas, actualiser correctement les pensions (qu’on parvient pourtant à verser à des gens qui n’ont jamais cotisé à nos caisses), du moins convient-il de mettre à jour la définition de la répartition à la française en la débarrassant des oripeaux idéologiques, syndicaux et politiques qui l’affublent.
Selon le récent rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), la température a augmentée de 1,1°C entre 1850 et 2010. Plusieurs pays dans le monde ont connu des augmentations des températures moyennes proches de 2°C. De 1820 à 2016, le produit intérieur brut (PIB) par habitant a été multiplié par 25 environ dans la plupart des pays occidentaux et par 13,5 dans les pays non occidentaux. Cette croissance économique a été associée à d’énormes améliorations de différents indicateurs du bien-être humain, tels qu’une espérance de vie plus élevée, une mortalité infantile plus faible et une malnutrition moins importante.
La technologie de l’ARNm a montré un énorme potentiel d’applications au-delà du Covid, pour bien d’autres maladies infectieuses. Il s’agit de vaccins et de traitements pour des affections allant du cancer à la sclérose en plaques. Retour rapide sur son histoire et ses succès.
« Projet contre projet » a déclaré Bruno Le Maire. Il a sans doute raison. Le choix des Français en avril 2022 sera largement déterminé par leur opinion sur les projets des candidats, c’est-à-dire sur la crédibilité et la qualité de ces projets, et en particulier sur leur précision.
Les seuils sociaux entravent la croissance des entreprises françaises et le marché de l’emploi
Depuis le premier janvier 2020, après l’adoption de la loi PACTE, un processus de modernisation des seuils sociaux a été engagé.
Réclamée de longue date par le patronat, cette mesure a permis de ramener les « 199 seuils d’effectifs, répartis en 49 niveaux pour les PME » selon Bercy, à seulement trois niveaux : 11, 50 et 250 salariés.
Dans quelle mesure cette contrainte pèse-elle encore sur les entrepreneurs de notre pays ?
Philippe Juvin a inscrit dans son programme l’idée de flécher l’impôt sur le revenu selon le souhait du contribuable. Il ne s’agit là que de l’extension d’une idée chère à la gauche. Mme Hidalgo a institué à Paris un budget participatif pour « renforcer les liens entre les citoyen.ne.s, les institutions et leurs représentants, assurer toujours davantage de transparence et renforcer la codécision relative à ses investissements, conforter la pédagogie de l’action publique et s’appuyer sur l’expertise et la créativité des Parisiennes et Parisiens pour inventer, ensemble, une ville plus résiliente et plus solidaire ». A ce titre 25 % du budget d’investissement de la Ville de Paris est décidé de manière participative « en offrant la possibilité à tou.te.s les Parisien.ne.s de proposer des projets qui, s’ils sont votés, seront réalisés ou financés par la Ville ».