Les sénateurs Henri Leroy (LR), Xavier Iacovelli (RDPI), Laurent Burgoa (LR) et Hussein Bourgi (PS) ont présenté les conclusions de leur mission commune à la commission des Affaires sociales et…
Romain Delisle
Jean Castex annonce de nouvelles mesures pour relancer la construction de logements sociaux
Le Premier ministre a annoncé en début de semaine, à l’occasion de son déplacement au congrès de l’Union sociale pour l’habitat, présidée par l’ancienne ministre Emmanuelle Cosse, un train de…
Le déficit de la sécurité sociale atteint 34,6 Mds€ en 2021 et s’élèverait à 21,6 Mds€ en 2022
A l’issue de la réunion de la Commission des comptes de la Sécurité sociale, le ministre de la Santé et des Solidarités, Olivier Véran, ainsi que ses collègues des Comptes…
L’intelligence artificielle trouve son point de départ dans les années 50, notamment grâce aux recherches d’Alan Turing, et se définit comme « une discipline mathématique et technique destinée à reproduire l’intelligence humaine »[[« Intelligence artificielle : État de l’art et perspectives pour la France », DGE, Études économiques, Prospective, synthése, février 2019, p.10]]. Deux cycles successifs ont marqué son émergence : dans les années 80, le concept d’apprentissage automatique se développe et permet à une machine de déduire une règle à suivre à partir de l’analyse de données, c’est le véritable lancement des algorithmes apprenants qui ont permis, par exemple, à l’ordinateur deep blue de battre Gary Kasparov aux échecs. A partir des années 2000, l’avènement d’Internet et des grandes infrastructures de calcul permet d’avoir accès à un volume de données croissant et de créer des techniques d’apprentissage profond où les machines commencent à surpasser les meilleurs experts humains dans des domaines variés, tel que la reconnaissance visuelle, l’analyse documentaire ou la traduction.
La responsabilité pénale des consommateurs de drogues votée par les députés
La semaine dernière, par 34 voix pour, 8 voix contre et six abstentions, les députés ont adopté le projet de loi relatif à la responsabilité pénale et à la sécurité…
80% des fonctionnaires déclarent être confrontés régulièrement à un sentiment d’absurdité dans l’exercice de leur travail
Le collectif d’agents publics « nos services publics » a publié une étude dépeignant les résultats d’une vaste enquête alertant sur la perte de sens au travail éprouvés par les…
Le projet de loi de finances présenté mercredi en conseil des ministres
Le PLF pour 2022 a été présenté ce mercredi en conseil des ministres et sera examiné à partir du 11 octobre par l’Assemblée nationale. Le projet de loi est bâti…
La Cour des comptes européenne dénonce l’inefficacité de la politique de l’UE en matière de retours de migrants illégaux
Le 13 septembre dernier, la Cour des comptes européenne a publié un rapport dénonçant le « manque d’efficacité » de la politique européenne de retour des migrants en situation irrégulière…
Le 7 juillet 1950, le Conseil d’État, par l’arrêt Dehaene, reconnaissait aux fonctionnaires le droit de faire grève. Initialement, son interdiction avait été conçue comme une contrepartie à la sécurité de l’emploi. A ce titre, le principe de continuité des services publics[[Reconnu comme principe à valeur constitutionnelle par le Conseil constitutionnel dans sa décision du 25/07/1979, Droit de grève à la radio et à la télévision, ce qui est aussi le cas du droit de grève.]] l’emportait et la fonction publique ne connaissait pas de mouvements sociaux de grande ampleur. La situation a fortement évolué depuis ; de grandes grèves accompagnant fréquemment chaque tentative de réforme de l’administration voulue par l’exécutif.
Depuis 1975, le temps de travail a baissé de 17%, soit 350 heures annuelles, principalement sous l’effet des mesures de réduction de la durée légale, pour atteindre 1609 heures par an en 2018, contre 1957 en 1975. Les deux baisses majeures sont intervenues sur la période 1975-1983 (-145 heures) et sur la période 1991-2003 (-210 heures) et n’évoluent plus depuis. L’explication de cette diminution est multifactorielle : généralisation du salariat, montée du travail à temps partiel, baisse de la durée légale à 39 puis 35 heures.