La transition énergétique vise à modifier nos comportements pour les rendre plus respectueux de l’environnement. Outre la future interdiction des rejets de sacs plastiques et de vaisselles jetables, à l’horizon 2020, qui relève plus de la démagogie que d’une politique efficace améliorant les performances énergétiques du pays, le projet de loi relatif à « la transition énergétique pour la croissance verte » représente d’une manière générale un nouveau boulet pour l’économie française.
Lucas Léger
Lucas Léger
Chargé de mission à l’IREF, Lucas Léger est diplômé des Universités de Hambourg et Rotterdam en analyse économique du droit. Il a d’abord été chargé de recherche en macroéconomie pour un {{think tank en Inde}}. Il a ensuite travaillé pour la {{Chambre de commerce européenne en Chine}}, où il était chargé des affaires financières et industrielles. Il est également co-auteur d’un ouvrage sur la mondialisation, [Mondialisation : Consommateur ou acteur ?->article2378]
Le cours du pétrole revient à son niveau de 2010, avec une chute des cours de plus de 20 % depuis juin. Le cours du Brent (pétrole de haute qualité provenant des champs de la mer du Nord et côté à Londres (et qui sert de prix de référence au niveau mondial) est passé sous la barre des 100 $, puis des 90 $ lors de la rédaction de cet article (10 octobre), un plus bas depuis 4 ans. Un prix bien en-deçà des prévisions, qui situaient le cours entre 100 et 120 $.
Le taux de chômage structurel en France est l’un des plus élevés d’Europe et deux fois plus élevé qu’en Allemagne
Depuis une décennie, les gouvernements successifs se disent mobilisés contre l’augmentation inexorable du chômage. Pourtant, les chiffres du chômage structurel, c’est-à-dire le taux de chômage lié, non à la mauvaise santé de l’économie, mais à d’autres facteurs tels que la rigidité du marché du travail, ne sont pas bons. Comme on peut s’en douter, les timides réformes entreprises n’ont jamais vraiment eu d’effet sur l’emploi ; non pas que les moyens mis en œuvre soient insuffisants, mais parce que les sources du problème sont ailleurs. C’est parce que les politiques de lutte contre le chômage sont mal ciblées que les gouvernements sont incapables d’en inverser la courbe.
Le sommet sur le climat, qui a eu lieu la semaine au siège des Nations Unies à New York, ravive le débat sur le changement climatique, et aussi les peurs qui en découlent. « Changer de modèle » de production et de consommation énergétique, voilà le mot d’ordre. Le défi est de savoir comment. A ce titre, l’Allemagne est un bon exemple, puisqu’elle a fait le choix de développer les énergies renouvelables dans son mix énergétique. Dans quelle mesure cette stratégie est-elle payante ?
Succès en trompe-l’œil : pourquoi la transition énergétique allemande a surtout produit un beau gâchis budgétaire
Cette interview sur la transition énergétique en Alemagne a été accordée (24/09) par Lucas Léger au site d’information Atlantico. Lire l’interview.
La législation américaine fait apparaitre de nouveaux coûts pour les entreprises
Au-delà de l’émoi suscité par la récente amende de près de 9 Md$ infligée à la BNP par le gouvernement américain, cette décision n’a rien de surprenant. D’un point de vue juridique, ces accords à l’amiable sont relativement répandus Outre-Atlantique. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’une entreprise française paie une telle amende.
La politique budgétaire du gouvernement est fondée sur plusieurs hypothèses liées à l’évolution de variables économiques comme la croissance, l’inflation anticipée ou encore les taux d’intérêts. Jusque-là, rien d’anormal. Sauf…
L’Etude de l’IREF intitulée « Pour une vraie réforme du marché des taxis » est citée dans Le Figaro Economie.
Encore une fois, les chiffres du chômage ne sont pas bons ; la France métropolitaine compte 26 100 nouveaux demandeurs d’emploi en juillet, une hausse ininterrompue depuis 2012. Le pays recense désormais 3 424 400 chômeurs de catégorie A. Le nouveau gouvernement formé par François Hollande devra donc s’attaquer sérieusement au problème du chômage. À ce titre, le gouvernement rencontrera, dès le 10 septembre, les partenaires sociaux pour dresser un premier bilan du Pacte de responsabilité.
Malheureusement, le retour de la croissance et la reprise des embauches dans le secteur marchand ne sont pas au rendez-vous. Et jusqu’à présent, la politique économique menée par le Président de la République et son gouvernement est un vaste échec : croissance atone, recul des investissements et de la production industrielle, décrochage du PIB par habitant par rapport aux autres pays de l’OCDE. Tandis que la hausse de la fiscalité des entreprises et des ménages et l’augmentation de la dépense publique ont conduit à une baisse simultanée de l’épargne et de la consommation. L’étude de ces variables semble indiquer que l’action du gouvernement a exacerbé les problèmes déjà existants, dont le chômage, plutôt que de les résoudre.
L’article de Lucas Léger, chargé de mission à l’IREF a été publié par Atlantico le 31 juillet.