L’idée de donner un revenu inconditionnel à chacun, qu’il « soit riche ou pauvre, vive seul ou avec d’autres, veuille travailler ou non » (Van Parijs P., What’s wrong with a Free…
Sergio Beraldo
La propagande russe a profondément pénétré la société politique italienne et Matteo Salvini a beaucoup repris de ses clichés. Durant l’été 2019, Matteo Salvini, le chef de file de la…
Ce que la théorie des jeux nous apprend sur la possibilité d’une escalade dans le conflit actuel
Il y a environ 60 ans, le lauréat du prix Nobel Thomas Shelling a publié un livre intitulé La stratégie du conflit. Il avait été écrit pendant la guerre froide…
L’institut IFO (Munich) vient de réviser ses prévisions pour l’économie allemande. La croissance du PIB est désormais attendue à 2,5 %. La précédente prévision d’IFO était de 3,3 % et la prévision de la Commission européenne de l’été dernier était de 3,6 % (Fig.1). Toutefois, selon IFO, la croissance économique devrait augmenter de 5,1 % en 2022 et ramener ainsi l’Allemagne au niveau où elle se trouvait avant la pandémie de Covid-19.
La vaccination fait partie des mesures de santé publique les plus efficaces. Non seulement elle prévient les maladies, mais elle réduit considérablement les coûts des soins de santé. Dans le cas de la pandémie de Covid-19, ils peuvent être très importants. Selon Fair Health – une organisation indépendante à but non lucratif qui gère la plus grande base de données américaine de demandes de remboursement d’assurance maladie facturées par le secteur privé – le coût moyen des soins hospitaliers pour les patients atteints du COVID-19 varie de 51 389 dollars pour la tranche d’âge 21 – 40 ans, à 78 569 dollars pour les 41 – 60 ans. En Europe, ces coûts sont généralement couverts par les systèmes nationaux de santé, mais même aux États-Unis, la charge supportée par le gouvernement est substantielle. Existe-t-il des moyens de l’alléger ? La vaccination en est un. Cependant, le succès des campagnes de vaccination dépend essentiellement d’attitudes individuelles.
On pourrait penser que « Vers une société à risque zéro » est le manifeste d’un politicien malhonnête qui tente de gagner le soutien des électeurs en promettant de les libérer de tout risque possible. Un manifeste trompeur, cependant : bien qu’il puisse attirer beaucoup de monde et recueillir un large consensus, la promesse serait absurde.
La question est apparue lors du débat public concernant l’utilisation des vaccins Covid-19, en particulier celui d’Astra-Zeneca. Un vaccin peut-il être sans risque ?, qui est actuellement le premier en termes de portée mondiale. Ce débat a fait les gros titres dans les pays développés. Il a probablement été alimenté par la façon dont les individus perçoivent (mal) les risques et par un désir (vrai) d’éviter ces risques.
Le populisme à l’italienne et une certaine idée de la conduite des affaires ont pris fin avec la démission du Premier ministre Giuseppe Conte et son remplacement par Mario Draghi. Le nouveau Premier ministre est devenu un héros national et a fait changer les gens d’avis. Ils ne croient plus aux discours grandiloquents ni à la sélection des députés par le biais d’un concours fantaisiste sur Internet où les candidats feraient étalage de leurs qualités et de leurs promesses.
Un sondage Gallup effectué dans les jours qui ont suivi la certification du vaccin de Pfizer et BioNTech montrait que seuls 63 % des Américains acceptaient d’être vaccinés contre le Covid-19. La situation est similaire dans les autres pays occidentaux. Un article publié par Nature Medicine en octobre dernier a rendu compte d’une enquête auprès de 13 426 personnes dans 19 pays sur leur acceptation ou non du vaccin et les raisons de leur choix. 71,5 % des participants ont déclaré qu’ils seraient susceptibles de se faire vacciner contre le COVID-19.
Le terme « populiste » est devenu omniprésent ces dernières années. Le premier graphique (fréquence de recherche Google de 2004 à 2020) démontre l’augmentation de son utilisation. La présidentielle américaine de 2016 y a considérablement contribué, le plus grand nombre de recherches se situant début 2017 après la victoire de Donald Trump. Phénomène comparable au Brésil pour l’élection de Jair Bolsonaro, décrit par la presse internationale et par beaucoup d’observateurs comme un “populiste d’ultra-droite”. Il aurait pris le pouvoir de la 4ème démocratie au monde du fait de la frustration, de la colère et de la désillusion du peuple. Les données montrent aussi que l’intérêt pour le populisme est un phénomène mondial. Il est particulièrement notable en Amérique du Nord et dans les pays nordiques européens comme la Suède (figure 2), mais il a baissé ces deux dernières années. Il y a deux explications à cela.