Providing basis for decisions through focus on relevance, expert background, scenarios predictions
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La présidence allemande du Conseil de l’UE a donné des résultats mitigés. Il est vrai, les dirigeants allemands ont empêché un désastre politique. Cependant, de nouvelles règles budgétaires gênantes ont été mises en place.
Lorsque l’Allemagne a pris les rênes en juillet 2020, la plupart des économies européennes subissaient de plein fouet la crise économique la plus grave depuis la Seconde Guerre mondiale. Et quel gouvernement pouvait être le mieux placé pour aider l’Union européenne?
En 2008, la plus puissante économie du continent était sortie de la crise avec un taux de chômage très bas, des excédents budgétaires et un secteur d’exportation florissant. En 2020, bien que le coronavirus ait initialement créé en Allemagne un choc économique comparable à celui des autres pays de l’UE, les prévisions montrent une reprise en forme de V, la plupart des secteurs atteignant presque les niveaux d’avant la crise au début de l’année prochaine. Son leadership devrait être particulièrement le bienvenu pour l’UE.
Il est clair maintenant que la pandémie de Covid-19 persistera jusqu’en 2021, malgré plusieurs développements prometteurs concernant un vaccin. Plus longtemps elle sévira, plus nombreux seront ses effets pérennes. Certains sont déjà clairement visibles.
Tant que l’humanité aura à lutter contre le coronavirus, sa densité sera une vulnérabilité. La distanciation sociale nous a obligés à reconfigurer notre vie personnelle et professionnelle. Les pratiques actuelles annoncent la disparition du lieu de travail conventionnel au profit de la mobilité et de la flexibilité. Le phénomène se traduit par un scepticisme soudain à l’égard des centres urbains et une préférence pour les banlieues. De nombreux types de travaux peuvent désormais être effectués virtuellement, à tout moment et de n’importe où grâce à une connexion Internet. Etats et sociétés n’ont jamais eu à s’appuyer autant sur les technologies de la communication. Les interactions entre les individus s’en sont trouvées considérablement réduites. Autre effet des restrictions sans précédent imposées sur le commerce et le tourisme mondiaux, jamais, depuis l’essor du tourisme de masse, les voyageurs n’ont été aussi peu nombreux. Avec la prise de conscience écologique qui a surgi en force, il est possible que, meme sous une forme atténuée, ce phénomène perdure après la pandémie
Beaucoup en Occident oublient que les événements passés et le patrimoine culturel doivent être compris dans leur cadre historique et non pas jugés par les normes, les règles et les croyances d’aujourd’hui. Même des historiens cèdent à cette déformation intellectuelle, qui ne se distingue guère de celle qui animait les talibans lorsqu’ils ont détruit les statues de Bouddha. Car malheureusement, notre approche du passé est devenue de plus en plus critique: elle mêle une attitude hypocrite de «bénéfice du recul» à une arrogance morale dans l’évaluation des événements et des personnalités des époques révolues. Une telle «histoire» devient un outil politique. Cela peut être considéré comme une forme d’iconoclasme intellectuel.
Les progrès de l’informatique quantique laissent entrevoir un remodelage radical des connaissances humaines et de l’innovation technologique. Mais ils pourraient aussi profondément affecter la sécurité internationale en modifiant l’équilibre politique et économique mondial des pouvoirs.
De nombreux pays – en particulier les États-Unis et la Chine – sont parfaitement conscients et des promesses etdes périls d’une révolution quantique. Ils tentent tous de mettre au point des strategies qui leur permettraient d’en tirer un maximum de profit en évitant les risques les plus importants.
Depuis que l’Union européenne a lancé son Alliance européenne pour les batteries en 2017, le bloc tente de rattraper la Chine, la Corée du Sud, le Japon et les États-Unis dans la fabrication de batteries pour véhicules électriques (VE) et d’autres applications. La politique industrielle de l’UE vise à construire toute une chaîne de valeur des batteries sur le continent, permettant à l’Europe d’affronter ses rivaux mondiaux.
Le développement, la production et les coûts de la technologie des batteries sont déterminés par le marché des véhicules électriques. Mais la construction d’une chaîne d’approvisionnement européenne des batteries dépendra également de la structure du marché et de la stabilité du réseau, facteurs qui eux-mêmes nécessiteront des investissements à grande échelle. De plus, les nouvelles routes commerciales et les partenariats stratégiques qui se développeront changeront le paysage géopolitique.
Winston Churchill aurait un jour plaisanté en disant qu’il ne fallait «jamais laisser une bonne crise se perdre». Lorsque la Commission européenne a commencé à bricoler son fonds de sauvetage historique Covid-19 de 750 milliards d’euros, elle a offert une parfaite illustration de la façon dont cette sagesse politique pouvait être transformée en réalité.
Au début de l’année, des nuages sombres planaient sur Bruxelles. Allant de la popularité décroissante des dirigeants de l’Union européenne à l’impact du Brexit sur le nouveau budget à long terme, en passant par l’économie bancale italienne, il y avait de sérieuses raisons de s’inquiéter de la viabilité continue de l’euro, et peut-être même du projet européen.
L’expansion régulière de la présence militaire de la Chine dans la mer de Chine méridionale a suscité de nombreuses inquiétudes au niveau international ces dernières années et à juste titre. Cependant, la situation est également devenue alarmante ailleurs : dans la mer de Chine orientale contiguë, autour des îles Senkaku entre Taiwan et l’archipel d’Okinawa.
La Chine, Taïwan et le Japon revendiquent ces îles comme leur territoire. Le Japon appelle îles Senkaku ces rochers inhabités, les Chinois, les îles Diaoyu. Le Japon les contrôle mais les navires militaires chinois pénètrent de plus en plus fréquemment dans leurs eaux territoriales et leur espace aérien.
«Accord de paix historique», a tweeté le 13 août le président américain Donald Trump pour annoncer l’accord surprise entre Israël et les Émirats arabes unis. Cet accord, qui devrait conduire à une normalisation complète entre les deux pays, n’est pas seulement une étape importante dans le conflit israélo-palestinien, il rend aussi plus visible le fossé entre le camp arabe pragmatique et celui des islamistes radicaux. Les États arabes modérés et Israël ont amélioré leur situation, tandis que leurs rivaux chiites, l’Iran et le Hezbollah, ainsi que la Turquie sunnite, le Qatar et les Frères musulmans, sont tous sous le choc.
Les récentes découvertes de riches gisements d’hydrocarbures dans les fonds sous- marins de la Méditerranée orientale ont exacerbé les anciennes rivalités de la région. Athènes revendique la quasi-totalité de la mer d’Égée comme une zone économique exclusive –ZEE- et la délimitation des frontières maritimes près de Chypre a incité la Turquie à réagir. Aujourd’hui, l’OTAN et l’Union européenne doivent désamorcer une crise dangereuse. En fait, les principales puissances de la région de la mer Noire sont la Turquie et la Russie. Dans la partie nord de la mer Noire, les disputes concernent la ZEE de la Crimée entre la Russie et l’Ukraine, et à l’est, la Géorgie et la Russie.
Le président français Emmanuel Macron et le ministre allemand des Affaires étrangères Heiko Maas se sont rendus à Beyrouth après l’explosion. Les deux ont promis de l’aide et ont mis en garde les autorités contre la corruption. On pourrait penser que de telles visites sont utiles – le Liban a évidemment besoin d’une aide financière. Cependant, un examen plus attentif des actions des deux responsables étrangers révèle une attitude plutôt cynique.