L’Argentine continue son redressement spectaculaire sous les effets de la politique « ultra libérale radicale » du président Javier Milei, qu’on pourrait plutôt qualifier de « arrêter d’utiliser l’argent public n’importe comment dans fraudes, gaspillages et corruption ». L’OCDE a revu lundi soir à la hausse les prévisions de rebond en 2025 de l’Argentine, à 5.7 % contre 3.1 % initialement. Soit la deuxième croissance la plus rapide du G20 après l’Inde. Une récente enquête de la banque centrale auprès des analystes prévoyait une croissance économique de 4,8 % pour 2025.
Le consensus des économistes table aussi sur la première croissance économique en glissement annuel au quatrième trimestre, dans l’attente des données qui seront publiées ce mercredi soir. La moyenne des prévisions de quinze analystes locaux et internationaux montre que PIB de l’Argentine a augmenté de 1,7 % au cours des trois derniers mois de 2024. Ce qui met fin à six trimestres consécutifs de contraction en glissement annuel consécutif aux effets automatiques d’une baisse spectaculaire des dépenses publiques. Javier Milei a, en effet, baissé ces dernières, hors domaine régalien, de près de 30% en février-mars 2024, provoquant une récession d’environ six mois