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« Travailliste, humaniste, écologiste, féministe, républicaniste », Gabriel Attal est surtout étatiste

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L’ancien Premier ministre Gabriel Attal s’est livré le 3 mars à un exercice d’autodéfinition, mais il n’a pu masquer ni son absence de principes, ni son étatisme.

Invité de Darius Rochebin sur LCI, Gabriel Attal, dont la reconnaissance n’est pas la qualité première, a refusé de se définir comme macroniste (vu la popularité en berne du chef de l’État…). En revanche, il s’est livré de manière surprenante à un exercice d’autodéfinition en cinq termes :

  • Travailliste ;
  • Humaniste ;
  • Écologiste ;
  • Féminisme ;
  • Et « républicaniste ».

Il a explicité chacun de ces termes :

  • Mettre le travail au centre de tout et « valoriser les travailleurs » ;
  • Société de tolérance, lutte contre le harcèlement scolaire et les discriminations ;
  • Sauver la planète ;
  • Lutter contre les inégalités qui frappent les femmes ;
  • Valeurs de la République et laïcité.

L’ancien Premier ministre a rappelé que, comme au début du premier quinquennat d’Emmanuel Macron, il croyait au « dépassement politique », au fait de « faire travailler ensemble des personnes venues d’horizons différents pour répondre aux défis qui sont devant nous », selon une phrase creuse comme il les affectionne. En effet, il ne fait pas partie de « ceux qui veulent enfermer notre pays dans un clivage droite/gauche ». Si ce n’est que l’ancien militant socialiste, dans la liste des caractéristiques plus haut rappelées, privilégie manifestement les idées dites « de gauche » et, dans tous les cas, des idées désespérément étatistes. Il est tout de même stupéfiant qu’il n’ait jamais prononcé le terme de « liberté » !

A la toute fin de l’entretien, Gabriel Attal a critiqué implicitement Edouard Philippe, l’un de ses concurrents pour 2027, en donnant la réponse suivante à la question « Le pouvoir, pourquoi ? » : « C’est le pouvoir d’agir. Il faut avoir le pouvoir pour agir ». Mais en réalité, les deux anciens Premiers ministres sont assez proches. Edouard Philippe, par une inversion stupéfiante, s’est d’ores et déjà déclaré candidat, tout en remettant à plus tard son programme. Quant à Gabriel Attal, il veut le pouvoir pour « agir », mais sans boussole.

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